En signant un accord avec les Nations Unies et l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), le gouvernement a promis de « ne ménager aucun effort en établissant les conditions securitaires et humanitaires pour un programme de retour vers leurs maisons ou autres localités des déplacés dans un cadre sécurisant, efficient et honorable. »
Khartoum a aussi donné libre accès à l’OIM et ses partenaires, afin d’assister les personnes déplacées et les communautés dans lesquelles ces personnes se rendront, en conformité avec un accord signé entre l’ONU et le gouvernement le 3 juillet dernier. Le gouvernement acceptera également les conclusions de l’OIM sur le caractère volontaire et la conformité des retours des déplacés avant que celui-ci n’ait lieu.
Le ministre soudanais des Affaires Etrangères Mustafa Osman Ismail, le Directeur Général de l’OIM le Général Brunson McKinley et l’adjoint du Représentant Spécial de l’ONU pour le Soudan, Manuel Aranda da Silva, ont paraphé l’accord.
L’OIM participera aux programmes de retour et de réinsertion des populations déplacées.
L’accord prévoit aussi la création d’un groupe de Mécanisme de Gestion et de Coordination qui sera composé de représentants des partis signataires et se réunira dans la deuxième semaine du mois de septembre.
La crise du Darfour, entre le gouvernement et des insurgés, a débuté au début de l’année 2003 suite aux accusations des mouvements rebelles reprochant au gouvernement d’avoir laissé pour compte le Darfour, à l’ouest du pays et frontalier du Tchad.
Le gouvernement est accusé d’utiliser des milices pro-Arabe appelées les ‘Janjawids’ qui ont violé, tué et décimé des villages entiers, des accusations démenties par le gouvernement.
Selon l’ONU, le conflit a entrainé la fuite de 200,000 personnes vers le Tchad voisin, tandis que plus d’un million sont déplacés dans le pays.
Le Représentant Spécial onusien, Jan Pronk, a visité le Sud Darfour, une visite qui intervient après une rencontre entre l’ONU et le gouvernement pendant laquelle Khartoum a annoncé des mesures contenues dans un plan d’action comprenant le déploiement de plus de 2,000 policiers, le déploiement de l’armée et l’identification des milices gouvernementales.
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