Près de 90.000 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC), réfugiés en République centrafricaine et en République du Congo seront rapatriés à partir du mois de juillet par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a affirmé lundi à IRIN David Kapya, un représentant du HCR.
"Ce rapatriement se fera au Nord-Ouest de la RDC, dans la province de l’Equateur, car la sécurité relative qui y prévaut de plus en plus, encourage les réfugiés au retour," a indiqué M. Kapya.
Le HCR prévoit ainsi le rapatriement de 10.000 réfugiés congolais établis à Bangui, la capitale centrafricaine, et de 80.000 autres vivant en République du Congo.
Deux corridors ont été préparés pour le rapatriement de ces réfugiés qui ont fui la RDC à la suite de la guerre de 1998, a précisé le HCR.
"Le rapatriement étant un processus se faisant au compte-gouttes, nous pourrions terminer le retour des réfugiés congolais de la Centrafrique avant la fin de l’année et poursuivre avec ceux de la République du Congo jusqu’en juin prochain [2005]," a-t-il précisé.
Les 90.000 réfugiés congolais sont regroupés dans des camps dans ces deux pays voisins de la RDC et bénéficient de l’assistance des opérateurs humanitaires.
Pour le HCR, le cantonnement des troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC), l'ancienne faction rebelle qui contrôlait ce territoire, a favorisé le désir de retour des réfugiés, malgré quelques bavures signalées dans le secteur des cantonnements.
Pour des raisons sécuritaires, le HCR n’encourage pas encore le rapatriement des autres réfugiés congolais originaires de l'Est de la RDC.
Des affrontements sont en effet encore signalés dans cette partie du territoire. Dans la province du Sud-Kivu, les différentes composantes de l’armée congolaise en cours d'unification affrontent des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Dans le Nord-Katanga, des milices traditionnelles Mayï-Mayï s'opposent aux forces armées de l’ancien gouvernement.
Malgré ces combats, des retours spontanés de réfugiés congolais ont été enregistrés. Selon le HCR, 1.364 congolais sont spontanément rentrés du Burundi en avril dernier et se sont installés à Muturule à 88 km de Bukavu, chef lieu de la province du Sud-Kivu. Quelques 974 autres ont été signalés à Luberizi et 50 à Luvungi, deux localités au sud de Bukavu.
Selon la Croix Rouge locale, a rapporté le HCR, près de 16.000 Congolais en provenance de la Tanzanie sont spontanément rentrés à Fizu (sud Kivu) depuis une année alors que 2.400 ont rejoint cette même ville et Uvira (sud Kivu) depuis le Burundi.
Se basant sur un rapport du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le HCR a encore signalé la présence de 200 rapatriés de la Tanzanie à Kalémie, une ville située au nord-est de la province du Katanga (sud-est de la RDC).
La Tanzanie abrite le plus grand nombre de réfugiés congolais avec un total de 140.000 personnes dont 80 % sont originaires de la région des Kivu. Le Burundi en accueille 35.000 et le Rwanda 33.000.
"Ce rapatriement se fera au Nord-Ouest de la RDC, dans la province de l’Equateur, car la sécurité relative qui y prévaut de plus en plus, encourage les réfugiés au retour," a indiqué M. Kapya.
Le HCR prévoit ainsi le rapatriement de 10.000 réfugiés congolais établis à Bangui, la capitale centrafricaine, et de 80.000 autres vivant en République du Congo.
Deux corridors ont été préparés pour le rapatriement de ces réfugiés qui ont fui la RDC à la suite de la guerre de 1998, a précisé le HCR.
"Le rapatriement étant un processus se faisant au compte-gouttes, nous pourrions terminer le retour des réfugiés congolais de la Centrafrique avant la fin de l’année et poursuivre avec ceux de la République du Congo jusqu’en juin prochain [2005]," a-t-il précisé.
Les 90.000 réfugiés congolais sont regroupés dans des camps dans ces deux pays voisins de la RDC et bénéficient de l’assistance des opérateurs humanitaires.
Pour le HCR, le cantonnement des troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC), l'ancienne faction rebelle qui contrôlait ce territoire, a favorisé le désir de retour des réfugiés, malgré quelques bavures signalées dans le secteur des cantonnements.
Pour des raisons sécuritaires, le HCR n’encourage pas encore le rapatriement des autres réfugiés congolais originaires de l'Est de la RDC.
Des affrontements sont en effet encore signalés dans cette partie du territoire. Dans la province du Sud-Kivu, les différentes composantes de l’armée congolaise en cours d'unification affrontent des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Dans le Nord-Katanga, des milices traditionnelles Mayï-Mayï s'opposent aux forces armées de l’ancien gouvernement.
Malgré ces combats, des retours spontanés de réfugiés congolais ont été enregistrés. Selon le HCR, 1.364 congolais sont spontanément rentrés du Burundi en avril dernier et se sont installés à Muturule à 88 km de Bukavu, chef lieu de la province du Sud-Kivu. Quelques 974 autres ont été signalés à Luberizi et 50 à Luvungi, deux localités au sud de Bukavu.
Selon la Croix Rouge locale, a rapporté le HCR, près de 16.000 Congolais en provenance de la Tanzanie sont spontanément rentrés à Fizu (sud Kivu) depuis une année alors que 2.400 ont rejoint cette même ville et Uvira (sud Kivu) depuis le Burundi.
Se basant sur un rapport du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le HCR a encore signalé la présence de 200 rapatriés de la Tanzanie à Kalémie, une ville située au nord-est de la province du Katanga (sud-est de la RDC).
La Tanzanie abrite le plus grand nombre de réfugiés congolais avec un total de 140.000 personnes dont 80 % sont originaires de la région des Kivu. Le Burundi en accueille 35.000 et le Rwanda 33.000.
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