Facilitée par un forum œcuménique, "The fellowship of Christian Councils and Churches in the Great Lakes and Horn of Africa (FECCLAHA)", la rencontre a pour but de trouver une position commune des églises aux problèmes de la région en vue de cette
conférence internationale qui se tiendra en novembre 2004 à Dar es Salaam en Tanzanie.
Elle réunit des religieux du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Kenya, du Rwanda, de la Tanzanie, de l'Ouganda de la Zambie ainsi que des représentants des Nations Unies, de l'Union africaine et de l'organisation Christian Aid.
Ibrahim Fall, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la région des Grands Lacs, a affirmé à IRIN lors de l'ouverture de la rencontre que "les églises jouent [en effet] un rôle social important et partagent avec les politiques un certain nombre de repères, tel que la quête de la paix, de la justice, de la solidarité, la promotion, la défense des droits de l'homme et l'amélioration des conditions de vie de la population".
Cette conférence internationale a été en effet conçue comme un processus devant être "le plus inclusif possible" et "impliquer (en plus des gouvernements des pays nucléaires), les représentants de la société civile dans ces pays, les pays voisins, les amis de la région ainsi que les partenaires de développement internationaux," a indiqué FECCLAHA dans son communiqué.
Dans le prolongement de cet atelier, d'autres rencontres réunissant des représentants de la société civile se tiendront en vue de la préparation de la conférence. Parmi elles une association de parlementaires issus de la région, appelée Amani Forum, envisage de se réunir bientôt. "Cette association vise à promouvoir la paix à travers la vision des parlementaires qui se présentent comme un contre pouvoir," a expliqué lundi à IRIN, Abdel-Rahman Ghandour, l'assistant spécial de M. Fall.
"Les parlementaires des pays participant à la conférence auront un rôle essentiel à jouer, notamment après la conférence pour la mise en application effective des décisions qui auront été adoptées," a-t-il ajouté. D'autres ateliers réuniront encore des ONG ainsi que des représentants des syndicats et du milieu des affaires.
"L'idée d'une conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs est sur l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis le génocide du Rwanda de 1994," a rappelé FECCLAHA. Son but principal est de "réunir les chefs des pays de la région pour qu'ils puissent atteindre un accord sur un ensemble de principes et lancer des actions destinées à mettre fin au cycle de conflits et de violence ; et d'assurer une paix durable, la
stabilité, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région toute entière," a précisé FECCLAHA.
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