Au moins 13 personnes ont été tuées et des milliers d'autres déplacées à la suite des combats mercredi qui ont opposé l'armée burundaise et les rebelles des Forces nationales de libération (FNL). Les affrontements se sont déroulés dans la commune de Kabezi dans la province de Bujumbura rurale à l'ouest du pays, a indiqué à IRIN mercredi un officiel.
"Les combats ont duré plusieurs heures jusqu'à tard dans la soirée," a
indiqué Félicien Ntahombaye, l'administrateur de Kabezi. "L'armée
pourchassait les rebelles du FNL. Les deux camps utilisaient des obus; l'un
d'eux a touché ma maison, tuant trois personnes, mais j'ai pu m'échapper,"
a-t-il précisé.
Selon le porte-parole de l'armée, le major Adolphe Manirakiza, 10 rebelles
ont été tués. Il n'a cependant pas précisé s'il y avait des blessés du coté de l'armée.
Plusieurs personnes ont été blessées par les tirs d'obus tombés sur le camp
de déplacés internes dans la commune, a indiqué M. Ntahombaye. "La situation
a entraîné la panique au sein de la population, des dizaines de milliers
d'habitants de Kabezi ont fui dans plusieurs directions, certains vers la
commune voisine de Muhuta," a-t-il dit.
Des coups de feu ont encore été entendus jeudi très tôt dans la matinée rendant toutes intervention impossible, a-t-il ajouté. "Les gens ont fui, la zone est inaccessible, et je ne connais pas leur situation," a-t-il dit. "Je suis actuellement occupé à organiser l'enterrement des personnes décédées."
L'administrateur de la commune a affirmé qu'il contactera les autorités
militaires pour savoir si les déplacés ont besoin d'aide. "Si la situation s'améliore, nous leur demanderons de rentrer, sinon une assistance humanitaire sera nécessaire car la plupart ont fui sans rien prendre avec eux," a-t-il expliqué.
La faction rebelle du FNL conduite par Agathon Rwasa est l'unique mouvement rebelle n'ayant pas signé l'accord de cessez-le-feu avec le gouvernement de transition du Burundi et continue à attaquer sporadiquement l'armée.
Le FNL de M. Rwasa est actif à Bujumbura rural, une province proche de la capitale Bujumbura. En raison des fréquentes attaques, une large partie de la population se déplace dans la province, en rendant difficile
l'intervention des acteurs humanitaires. Plusieurs jours sont en effet nécessaires avant de fournir une aide aux déplacés.
"Les combats ont duré plusieurs heures jusqu'à tard dans la soirée," a
indiqué Félicien Ntahombaye, l'administrateur de Kabezi. "L'armée
pourchassait les rebelles du FNL. Les deux camps utilisaient des obus; l'un
d'eux a touché ma maison, tuant trois personnes, mais j'ai pu m'échapper,"
a-t-il précisé.
Selon le porte-parole de l'armée, le major Adolphe Manirakiza, 10 rebelles
ont été tués. Il n'a cependant pas précisé s'il y avait des blessés du coté de l'armée.
Plusieurs personnes ont été blessées par les tirs d'obus tombés sur le camp
de déplacés internes dans la commune, a indiqué M. Ntahombaye. "La situation
a entraîné la panique au sein de la population, des dizaines de milliers
d'habitants de Kabezi ont fui dans plusieurs directions, certains vers la
commune voisine de Muhuta," a-t-il dit.
Des coups de feu ont encore été entendus jeudi très tôt dans la matinée rendant toutes intervention impossible, a-t-il ajouté. "Les gens ont fui, la zone est inaccessible, et je ne connais pas leur situation," a-t-il dit. "Je suis actuellement occupé à organiser l'enterrement des personnes décédées."
L'administrateur de la commune a affirmé qu'il contactera les autorités
militaires pour savoir si les déplacés ont besoin d'aide. "Si la situation s'améliore, nous leur demanderons de rentrer, sinon une assistance humanitaire sera nécessaire car la plupart ont fui sans rien prendre avec eux," a-t-il expliqué.
La faction rebelle du FNL conduite par Agathon Rwasa est l'unique mouvement rebelle n'ayant pas signé l'accord de cessez-le-feu avec le gouvernement de transition du Burundi et continue à attaquer sporadiquement l'armée.
Le FNL de M. Rwasa est actif à Bujumbura rural, une province proche de la capitale Bujumbura. En raison des fréquentes attaques, une large partie de la population se déplace dans la province, en rendant difficile
l'intervention des acteurs humanitaires. Plusieurs jours sont en effet nécessaires avant de fournir une aide aux déplacés.
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