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93 cas de choléra signalés à Rumonge

Le district de Rumonge dans la province du Bururi au sud du Burundi a enregistré 93 cas de choléra ayant entraîné la mort de quatre personnes depuis le mois de janvier, ont rapporté les services de santé.

Le docteur Innocent Ntamavukiro, le directeur de l'hôpital de Rumonge, a indiqué mercredi à IRIN que 18 personnes étaient actuellement hospitalisées dans son service. La majorité des patients proviennent du sous-district de Kizuka, à environ 10 km du centre de Rumonge. D'autres zones affectées concernent Kanyenkoko et Iteba, deux banlieues de Rumonge, habitées principalement par des musulmans.

L'épidémie s'était déclarée le 11 janvier à Kanyenkoko et à Iteba. Les autorités médicales avaient cru maîtriser la situation à la fin du mois de janvier, avec 38 cas enregistrés. Cinq nouveau cas s'étaient cependant déclaré au début du mois de février à Kizuka.

Bien que les médicaments soient gratuits, l'administrateur de Rumonge, Emile Hicintuka, a déploré que les malades ne recourent pas suffisamment tôt à des soins.

"Trois des quatre personnes sont mortes à la maison. Les gens croient en la sorcellerie et préfèrent consulter des guérisseurs traditionnels," a-t-il expliqué.

A l'occasion d'une réunion des représentants de l'administration locale, M. Hicintuka les a incités à sensibiliser les habitants de Rumonge sur l'hygiène et l'importance de débuter des traitements médicaux le plus tôt possible.

M. Ntamavukiro a néanmoins déploré une pénurie de sérum sérologique pour maîtriser la situation.

"Nous devons renouveler régulièrement les stocks depuis Bujumbura, mais nous avons besoin d'un stock permanent ici, notamment en ce moment où le centre de santé de Kizuka ne peut pas nous aider beaucoup," a-t-il déclaré.

Le centre de santé de Kizuka ne dispose que de deux infirmières. Il ne peut assurer les services de nuit, obligeant les patients affectés par le choléra à se rendre à l'hôpital de Rumonge à 10 km.

Des épidémies de choléra se déclenchent pratiquement toutes les années à Rumonge. Les causes possibles, selon le docteur Ntamavukiro, sont le manque d'eau potable et la surpopulation dans plusieurs quartiers de Rumonge Centre. De nombreuses personnes indigentes boivent et utilisent l'eau polluée du lac Tanganyika pour leurs activités quotidiennes.




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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