La Communauté européenne (CE) a annoncé lundi le déblocage d'une assistance humanitaire d'une valeur de 38 millions de dollars, en faveur des populations déplacées vulnérables au Burundi et en Tanzanie.
Les fonds - 19 millions de dollars pour le Burundi et le même montant pour la Tanzanie - seront gérés par l'Office humanitaire de la communauté européenne (ECHO) alors que les projets seront mis en oeuvre par les agences humanitaires oeuvrant dans les régions visées, a déclaré la CE depuis son siège à Bruxelles, Belgique.
Les progrès réalisés en faveur de la paix au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC), a poursuivi Poul Nielson, le commissaire d'ECHO, permettent d'envisager le retour des réfugiés ayant fui les conflits et vivant actuellement dans les camps en Tanzanie.
"Le retour probable des réfugiés nécessitera une organisation minitieuse pour éviter des conflits futurs et permettre aux rapatriés de retrouver un endroit sécurisé et de débuter une nouvelle vie," a déclaré M. Nielson.
La situation humanitaire au Burundi demeure "grandement incertaine" alors que ses besoins humanitaires ont augmenté, a expliqué le rapport de la CE. Le pays est passé de la 171 ième à la 175 ième place dans l'indice de développement humain de 2003 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
"Les années de conflit et les déplacements [de populations] ont privé totalement une grande partie de la population des services de base et ont ainsi contribué à des taux de mortalité et de morbidité excessivement hauts," a rapporté la CE. "Le conflit a entraîné la mort d'environ 300.000 personnes, engendré des mouvements massifs de populations et plus de 800.000 réfugiés en Tanzanie."
La CE a encore précisé que plus de 280.000 déplacés internes vivent dans des camps provisoires et "dépendent de l'aide internationale pour survivre".
L'aide permettra de réduire la mortalité et la morbidité parmi les réfugiés, les déplacés internes, les rapatriés, les femmes et les enfants, a affirmé la CE.
La Tanzanie, le pays africain accueillant le plus grand nombre de réfugiés, bénéficie grâce à l'aide d’ECHO d'un apport logistique dans les camps de réfugiés incluant notamment de l'eau, des équipements sanitaires, des prestations en matière de santé, de nutrition et d'hygiène ainsi que des abris.
Bien que la Tanzanie soit un des plus pauvres pays au monde, avec la moitié de la population vivant avec moins d’un dollar par jour, la stabilité et l'absence de conflit a fait de ce pays un refuge attirant pour les personnes vulnérables et les victimes des crises dans la région.
"Au cours des trois dernières années, la population réfugiée enregistrée en Tanzanie s'élevait à environ un demi-million de personnes, en marge de ce chiffre un autre demi-million de réfugiés est estimé vivre en dehors des camps de réfugiés," a rapporte la CE.
Les fonds d'ECHO pour son plan global de 2004 bénéficieront à 476.000 personnes, un tiers venant de la RDC, les deux autres tiers du Burundi, qui vivent actuellement dans les 13 camps dans le nord-ouest de la Tanzanie. [Pour plus de détails sur les activités d'ECHO, voir: http://europa.eu.int/comm/echo/ ]
Les fonds - 19 millions de dollars pour le Burundi et le même montant pour la Tanzanie - seront gérés par l'Office humanitaire de la communauté européenne (ECHO) alors que les projets seront mis en oeuvre par les agences humanitaires oeuvrant dans les régions visées, a déclaré la CE depuis son siège à Bruxelles, Belgique.
Les progrès réalisés en faveur de la paix au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC), a poursuivi Poul Nielson, le commissaire d'ECHO, permettent d'envisager le retour des réfugiés ayant fui les conflits et vivant actuellement dans les camps en Tanzanie.
"Le retour probable des réfugiés nécessitera une organisation minitieuse pour éviter des conflits futurs et permettre aux rapatriés de retrouver un endroit sécurisé et de débuter une nouvelle vie," a déclaré M. Nielson.
La situation humanitaire au Burundi demeure "grandement incertaine" alors que ses besoins humanitaires ont augmenté, a expliqué le rapport de la CE. Le pays est passé de la 171 ième à la 175 ième place dans l'indice de développement humain de 2003 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
"Les années de conflit et les déplacements [de populations] ont privé totalement une grande partie de la population des services de base et ont ainsi contribué à des taux de mortalité et de morbidité excessivement hauts," a rapporté la CE. "Le conflit a entraîné la mort d'environ 300.000 personnes, engendré des mouvements massifs de populations et plus de 800.000 réfugiés en Tanzanie."
La CE a encore précisé que plus de 280.000 déplacés internes vivent dans des camps provisoires et "dépendent de l'aide internationale pour survivre".
L'aide permettra de réduire la mortalité et la morbidité parmi les réfugiés, les déplacés internes, les rapatriés, les femmes et les enfants, a affirmé la CE.
La Tanzanie, le pays africain accueillant le plus grand nombre de réfugiés, bénéficie grâce à l'aide d’ECHO d'un apport logistique dans les camps de réfugiés incluant notamment de l'eau, des équipements sanitaires, des prestations en matière de santé, de nutrition et d'hygiène ainsi que des abris.
Bien que la Tanzanie soit un des plus pauvres pays au monde, avec la moitié de la population vivant avec moins d’un dollar par jour, la stabilité et l'absence de conflit a fait de ce pays un refuge attirant pour les personnes vulnérables et les victimes des crises dans la région.
"Au cours des trois dernières années, la population réfugiée enregistrée en Tanzanie s'élevait à environ un demi-million de personnes, en marge de ce chiffre un autre demi-million de réfugiés est estimé vivre en dehors des camps de réfugiés," a rapporte la CE.
Les fonds d'ECHO pour son plan global de 2004 bénéficieront à 476.000 personnes, un tiers venant de la RDC, les deux autres tiers du Burundi, qui vivent actuellement dans les 13 camps dans le nord-ouest de la Tanzanie. [Pour plus de détails sur les activités d'ECHO, voir: http://europa.eu.int/comm/echo/ ]
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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