"Il a été déféré devant le procureur après son arrestation", a-t-il ajouté.
Les allégations contre le général Bombayeke n'ont pas, jusqu'à présent, été rendues publiques, a expliqué M. Gamou. Ce général de l'armée de l'air a été interpellé lorsqu'il a quitté l'ambassade de France pour rejoindre sa maison. Elle avait été pillée à la suite du coup d'Etat de François Bozizé contre M. Patassé le 15 mars dernier.
M. Bombayeke et d'autres officiels de l'administration du président évincé avaient, en effet, trouvé refuge à l'ambassade de France à la suite de ces événements. La plupart d'entre eux avait regagné leur habitation il y a quelques semaines. Certains ont fui le pays. L'ancien premier ministre Martin Ziguele a ainsi rejoint la France à la fin du mois de mai.
Le 2 novembre 2001, au cours des incursions de François Bozizé dans Bangui, le général Bombayeke, aidé par des avions de chasse libyens avait délogé les rebelles des quartiers nord de Bangui. Il avait été rapporté que ces frappes aériennes avaient alors tué de nombreux civils et détruit des maisons.
L'arrestation de M. Bombayeke suit celle de l'ancien ministre d'Etat des communications, Edouard Koyambounou. Ce dernier occupe également les fonctions de second président adjoint du Mouvement de libération du peuple africain dirigé par M. Patassé.
M. Koyambounou et d'autres membres de l'ancien gouvernement font l'objet de poursuites pour détournement de fonds publics.
Pour l'heure, les officiels de l'administration déchue n'ont pas comparu devant la justice.
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