1. Accueil
  2. Africa

La capitale sans eau ni électricité pendant 3 jours

La capitale de Guinée-Bissau a passé les trois derniers jours sans eau, sans électricité, suite à la grève menée par les travailleurs de la société d'Etat d'eau et d'électricité, EAGB, réclamant leurs salaires.

Les 350,000 résidents de Bissau ont été obligés de recourir aux puits dont plusieurs sont contaminés, augmentant les préoccupations de santé publique.

Nivaldino Candido Lopes, le chef syndicaliste représentant les travailleurs de EAGB, a déclaré mardi que les employés avaient prévu de mettre en marche la station d'énergie au mazout de Bissau une heure par jour, afin d'activer les pompes d'eau qui continueraient de fournir la ville en électricité, mais la provision de carburant manquait.

Les 5 megawatts de la station d'énergie, offert par la Chine à la Guinée-Bissau l'année dernière, ont fréquemment été hors service pour cause de pénurie de carburant.

Les travailleurs de EAGB ont débuté deux semaines de grève lundi, pour réclamer le paiement de 12 mois d'arriérés de salaire, 20 mois d'arriérés de paiement d'autres avantages et 12 sacs de riz pour chacun. Ils demandent également la privatisation immédiate de EAGB afin de sécuriser son propre fonctionnement.

Une compagnie russe et un consortium portugais/espagnol ont manifesté un intérêt pour ladite société d'Etat.

Le gouvernement intérimaire de Guinée-Bissau, installé après un coup d'état sans effusion de sang le 14 septembre, se débat avec une crise financière. La majorité des fonctionnaires attendent toujours 11 mois de salaire au moins.

Le gouvernement de cette ancienne colonie portugaise de 1.3 millions d'habitants, a souligné la semaine dernière qu'il avait commencé à payer les salaires d'octobre, mais a averti qu'il faudrait quelque temps avant de pouvoir de régler tous les arriérés.

Le Président Henrique Rosa, chargé d'organiser les élections parlementaires dans le premier trimestre de 2004, ainsi que la présidentielle 12 mois plus tard, a signalé que le gouvernement avait besoin de $35 millions US d'aide d'urgence pour régulariser les salaires et faire face à d'autres obligations financières urgentes.




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join