Le journaliste avait été accusé de "participation directe ou indirecte à un complot visant à éliminer le président Joseph Kabila et de participation directe ou indirecte à l'évasion du commandant Doris Mbenge du cachot de l'ANR/Lemera," a rapporté JED.
Il avait été arrêté le 14 février 2003 par des éléments de l'Agence nationale des renseignements puis déféré devant la Cour de Sûreté de l'Etat (CSE). "L'affaire avait été mise en délibérée à l'issue de l'audience du 24 juin. Près de 4 mois après, la CSE n'a toujours pas rendu son jugement," s'est indigné JED. Chamira est pour l'heure toujours détenu au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, l'ex-prison centrale de Makala, a affirmé JED.
Après avoir dénoncé le manque de preuves à l'encontre de l'accusé, JED a rappelé en outre l'illégalité de la détention du journaliste. "L’article 80 du code de procédure pénale stipule qu'en matière pénale, le verdict doit intervenir dans la huitaine."
JED a renouvelé sa demande de grâce auprès du président Joseph Kabila qui "en sa qualité de Magistrat Suprême [doit] corriger toutes les irrégularités qui entourent cette affaire [...] et ordonner la libération pure et simple, du journaliste Bamporiki Chamira".
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