"Nous sommes conscients des difficultés auxquelles sont confrontés les soldats de la paix, mais nous n’avons pas d’autre possibilité. Nous allons (donc) continuer d’effectuer notre travail jusqu’à ce que tous les combattants viennent dans les zones de cantonnement", a-t-il affirmé à Bujumbura, capitale du Burundi.
"Nous sommes ici pour les protéger dans les zones de cantonnement, les désarmer, les démobiliser en les renvoyant dans leurs foyers, et pour les aider à s’intégrer dans les nouvelles forces de sécurité", de préciser le général Nyanda.
Sur la force de maintien de la paix de 3 099 soldats censée être déployée au Burundi depuis juin 2003, seuls 1 600 soldats sud-africains sont effectivement arrivés. Même si le Mozambique a accepté de contribuer 202 soldats, et que l’Éthiopie ait promis de fournir 1297 soldats, leur déploiement a été retardé en raison d’un manque de moyens financiers. M. Nyanda s’attend toutefois à ce qu’ils arrivent au Burundi "dans les prochains jours".
L’Union européenne a récemment accordé 174 millions d’euros au Gouvernement du Burundi, dont 57 millions d’euros étaient destinés à soutenir la Mission africaine au Burundi, aussi connue sous l’acronyme MIAB.
M. Nyanda a par ailleurs dit souhaiter une accélération du processus de paix au Burundi, et invité tous les belligérants à mettre en pratique les accords de cessez-le-feu qu’ils ont signés. "Peut-être sommes-nous mécontents du rythme avec lequel les choses bougent, mais il ne fait aucun doute que les choses sont en train de bouger", dit-il.
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