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Un prêtre rebelle quitte sa cachette, marquant la fin de la guerre

Le chef de la milice congolaise, Frédéric Bitsangou, alias Pasteur Ntoumi, est sorti lundi de sa cachette située dans une forêt de la région du Pool, à partir de laquelle il menait, depuis 1998, une guerrilla contre le gouvernement.

« La paix est l'oeuvre de Dieu. Aucune guerre civile ne se gagne
définitivement par les armes dans la mesure où celui qui la gagne c'est le
peuple, » a-t-il déclaré lors d'une célébration marquant le retour du leader qui venait de quitter la forêt de Vindza, à 150 km de Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Ont assisté à cette cérémonie le colonel Casimir Ombere, membre du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo mis en place pour renforcer l'accord de paix du 17 mars entre le gouvernement et le mouvement du Conseil national de la résistance dirigé par Bitsangou. Le retour de celui-ci sur la scène nationale scelle cet accord.

La milice de Frédéric Bitsangou, la Ninja, a mené une guerrilla contre le
gouvernement dans le Pool, entraînant la fuite de centaines de milliers d'
habitants. Les Ninja avaient, en décembre 1999, signé avec le gouvernement un accord de cessation des hostilités.

La fin de la guerre semblant imminente, M. Bisangou a fait savoir qu'il souhaitait « un véritable dialogue national », car ce qu'avait organisé le gouvernement jusqu'à présent n'était qu'un pur « monologue ». Néanmoins, le porte-parole du gouvernement, Alain Akoualat, a indiqué mercredi que le
dialogue s'était bien déroulé et que l'ancien président Pascal Lissouba
ainsi que l'ancien premier ministre Bernard Kolela, encore en exil, était
libre de rentrer chez lui. En outre, M. Ombere a indiqué que le gouvernement respecterait les accords
signés et soutiendrait les mesures adoptées pour ramener la paix. Il a
demandé aux anciens rebelles de « ne pas déterrer la hâche de guerre » et a
appelé les médias à « ne pas jeter de l'huile sur le feu ».

M. Bitsangou et sa milice ont mené une rébellion de décembre 1998 à 2000,
puis de nouveau en mai 2002 avant de fuir vers les forêts du sud du pays.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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