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Le gouvernement et les rebelles parleront de désarmement

Le gouvernement et les rebelles ivoiriens ont accepté de se rencontrer le 18 mai pour amorcer des discussions sur le désarmement après la négociation récente d'un cessez-le-feu intégral, a indiqué ce lundi un officier supérieur de la force de paix ouest-africaine dans le pays.

Le lieutenant colonel Matthieu Bony du Bénin, chef d'état major des forces terrestres de la force régionale, a annoncé que les deux côtés étaient convenus de se rencontrer à Bouaké, la capitale rebelle située dans le centre de la Côte d'Ivoire, à 380 km au nord de la capitale économique du pays, Abidjan.

Il a déclaré que la décision a été prise dimanche pendant une réunion de représentants du gouvernement et des rebelles avec les forces de paix française et ouest-africaine à Tiébissou, une petite localité proche de la ligne de front entre les forces gouvernementales, qui contrôlent le sud du pays, et les forces rebelles, occupant le nord.

Un porte-parole de l'armée ivoirienne a confirmé les plans pour la réunion de Bouaké. Il a précisé que le dernier cessez-le-feu, entré en vigueur samedi à minuit, tenait ferme dans l'ensemble du pays.

Toutefois, Ousmane Coulibaly, le commandant militaire du Mouvement pour la Justice et la Paix (MJP), une des trois factions rebelles opérant dans le nord, a fait état d'accrochages lundi près de Danané, aux abords de la frontière occidentale avec le Liberia. Durant leur avancée, les forces gouvernementales avaient brûlé deux villages, a-t-il informé.

Le dernier cessez-le-feu, négocié la semaine passée, visait en particulier à mettre fin aux affrontements dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, où les assauts et le pillage de la part des mercenaires libériens indisciplinés, qui avaient combattu pour les deux côtés, ont compliqué davantage les efforts de paix.

La Côte d'Ivoire, le plus grand producteur mondial de cacao, a plongé dans une guerre civile après un Coup d'Etat manqué en septembre 2002. En janvier dernier, le gouvernement et les rebelles ont signé un accord de paix en France, et un gouvernement de réconciliation nationale, englobant neuf ministres représentant les rebelles et les partis civils de l'opposition, a prêté serment le mois dernier.

Pourtant, une profonde méfiance persiste entre les deux côtés et les sources diplomatiques opinent que le pays est encore sur la corde raide.

Le Représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, Albert Tévoedjrè, à la tête du Comité de suivi de l'accord de Paris, a déclaré à IRIN lundi que la signature du dernier cessez-le-feu lui avait redonné confiance dans le processus de paix.

Le cessez-le-feu est contrôlé par quelque 4 000 soldats français et par 1 200 soldats des cinq nations constituant la force ouest-africaine composée d'unités du Ghana, du Bénin, du Togo, du Niger et du Sénégal.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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