La visite de Mme. McAskie fait suite à une mission qu'elle avait effectuée à la mi-janvier 2003 en Côte d'Ivoire et dans cinq pays voisins - Burkina Faso, Ghana, Guinée, Liberia et Mali. Depuis, la crise a continué, présentant un mélange d'événements positifs et de reculs.
Mme. McAskie aura des entretiens avec des acteurs politiques clé, rencontrera des acteurs humanitaires, notamment des agences de l'ONU, et effectuera une visite dans l'arrière-pays pour se rendre compte en personne de la situation sur place. Elle doit également se rendre dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, où la situation humanitaire est devenue chaque fois plus complexe et instable depuis la fin novembre. La semaine passée, plusieurs localités de l'ouest ont été bombardées par des hélicoptères de combat appartenant au gouvernement ivoirien.
Le moment fort de sa mission sera sa participation au lancement du Consolidated
Inter-Agency Appeal Process (CAP 2003), un plan d'action humanitaire commun pour la crise ivoirienne et son impact sur le Liberia, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana.
Le CAP est un appel annuel des Nations Unies en vue du financement des projets humanitaires partout dans le monde. Il s'agit d'un mécanisme mis en place par les agences humanitaires de l'ONU pour élaborer une stratégie commune, coordonner les activités et garantir une mobilisation des ressources pour répondre aux besoins humanitaires d'une manière cohérente et efficace. Bien que, traditionnellement, il soit lancé chaque année au cours du dernier trimestre, l'ONU a décidé de lancer un " CAP spécial " pour la Côte d'Ivoire ce mois-ci dans l'espoir d'assister des milliers de personnes affectées par le conflit et d'aider à résoudre la crise humanitaire.
D'un autre côté, une rencontre entre les présidents Laurent Gbagbo de la Côte d'Ivoire, et Charles Taylor du Liberia, qui était prévue lundi à Kara, au Togo, n'a pas eu lieu. Interrogé sur la raison de l'annulation, le conseiller présidentiel ivoirien, Alain Toussaint, a répondu à IRIN qu'une telle rencontre ne pouvait avoir lieu que si le gouvernement de M. Taylor reconnaissait " son implication " dans les combats dans l'ouest de la Côte d'Ivoire.
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