1. Accueil
  2. West Africa
  3. Côte d’Ivoire

L'ECOFORCE continue son déploiement

La force-tampon déployée en Côte d'Ivoire par la Communauté économique des Etats d'Afrique l'Ouest (CEDEAO) va occuper ses positions sur une ligne de 600 km à travers la Côte d'Ivoire cette semaine, selon le chef d'état major de la force.

La force de la CEDEAO, baptisée ECOFORCE, a atteint son effectif de 1 264 hommes le 24 mars, avec l'arrivée d'un dernier groupe de 35 soldats de la paix du Sénégal, d'après l'Unité de Communication d'ECOFORCE à Abidjan. Elle est composée de contingents de cinq pays: Bénin, Ghana, Niger, Sénégal et Togo.

Le colonel Mathieu Boni a déclaré à IRIN vendredi depuis sa base à Zambakro, à une quinzaine de kilomètres de la capitale administrative, Yamoussoukro, que chaque contingent national sera chargé d'un secteur donné le long des 600 km de la ligne, qui s'étend de la région autour de Bondoukou, près de la frontière avec le Ghana, jusqu'à la Rivière Sassandra, dans la partie ouest du pays.

Entre le 24 et le 28 mars, les contingents du Bénin, du Niger, du Sénégal et du Togo, remplaceront l'armée française, qui a joué le rôle de force-tampon entre les troupes gouvernementales ivoiriennes et les rebelles, occupant le nord du pays et certaines parties de l'ouest.

Un contingent ghanéen a déjà relayé les soldats français le 15 mars 2003 à Bondoukou. Les soldats de la paix du Niger seront responsables du secteur voisin, autour de la localité de Prikro, suivis par les Sénégalais à Tiebissou, à 60 km au nord de Yamoussoukro. L'unité togolaise sera positionnée autour de Bouaflé, au nord-ouest de Yamoussoukro, tandis que le contingent du Bénin sera stationné dans la région de Daloa, au sud-ouest de Bouaflé. Les forces françaises seront stationnées derrière leurs homologues de la CEDEAO.

En vertu de la Résolution 1464 du Conseil de sécurité de l'ONU, les deux forces sont chargées de protéger la population civile dans les zones où elles opèrent.

"Le fait que nous avons fréquenté les mêmes écoles militaires que certaines personnes dans les deux camps nous permet d'aborder la situation à l'amiable et d'utiliser la dissuasion en plaidant pour des accords de règlement ", a affirmé M. Boni à IRIN. [Le noyau du principal groupe rebelle, le MPCI, inclut des membres des forces armées à l'origine du soulèvement du 19 septembre, qui se sont retranchés plus tard à Bouaké, une ville du centre].

Les tâches de l'ECOFORCE consistent également à "prévenir les rumeurs d'attaques circulant dans les deux camps, à maintenir le contact avec le gouvernement, d'une part, et avec les rebelles, de l'autre, et à recueillir des informations de base ", selon M. Boni, qui a été à la tête d'une mission d'interposition de six mois, en 1999, entre les forces favorables au Gouvernement et les forces hostiles aux autorités en Guinée-Bissau.

La situation était calme sur le terrain, a-t-il précisé, en dépit de quelques escarmouches attribuées à des "bandits" qui profitaient de la situation pour extorquer de l'argent aux civils dans certaines communautés.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join