Le contingent devrait transiter par Libreville, la capitale du Gabon, où il recevra du matériel d'appui logistique pour sa mission. Il rejoindra d'autres troupes gabonaises comptant 231 militaires déjà déployés en RCA depuis le début de décembre 2002.
La force de maintien - créée le 2 octobre dernier lors d'un sommet régional à Libreville - se compose de troupes issues du Gabon, du Cameroun, de la Guinée équatoriale, de la République du Congo, et du Mali, ce dernier ne faisant pas partie des membres de la communauté régionale. Cette force remplacera les troupes libyennes qui ont été stationnées à Bangui depuis l'échec du coup d'Etat du 28 mai 2001 fomenté par l'ancien président André Kolingba.
Le mandat de la force de la CEMAC - dont l'effectif total autorisé est de 350 hommes, sous le commandement du général gabonais Barthélémy Ratanga - consiste à protéger le président Patassé, à réformer l'armée du pays et à surveiller la situation le long de la frontière centrafricaine avec le Tchad.
Lors d'une allocution diffusée le 31 décembre 2002 sur la radio d'Etat, Radio Centrafrique, M. Patassé, dont le gouvernement actuel subit les attaques des partisans de l'ancien chef des armées de la RCA, François Bozizé, a lancé un "appel urgent et formel à la France" pour qu'elle apporte son soutien militaire à l'armée centrafricaine et à la force de la CEMAC afin d'aider la nation à retrouver son intégrité territoriale.
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