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Les réfugiés nécessiteraient un lieu plus sûr, déclare le HCR

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)a invité le Gouvernement ivoirien à trouver une nouvelle zone, plus sûre pour les milliers de réfugiés vivant à environ 40 km de la ligne de front entre les troupes loyalistes et les rebelles dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué mardi, le HCR a indiqué qu’il faudrait identifier un nouveau site de campement dans la partie sud du pays, plus sécurisée. Il a fait part de la nervosité des réfugiés, qui insistent pour être transférés de leur site actuel, le camp de Nicla. Nicla est l’unique camp de réfugiés en Côte d’Ivoire. Il hébergeait initialement 5 000 personnes, mais sa population a grimpé à 8 000 depuis le déclenchement des hostilités dans l’ouest de la Côte d’Ivoire à la fin novembre.

"Au total, le HCR prévoit d’évacuer jusqu’à 60 000 réfugiés libériens qui seraient piégés dans les affrontements dans l’ouest de la Côte d’Ivoire », a souligné l’agence. « Mais la population de Nicla est considérée comme une priorité majeure ».

La population a également fui la Côte d’Ivoire pour le Liberia. Le HCR a rapporté qu’environ 53 000 personnes – 32 800 Libériens et 20 800 Ivoiriens – avaient été enregistrées à plusieurs points d’entrée au Liberia. Les Ivoiriens ont été installés dans des camps de transit, tandis que les Libériens ont été transférés vers leurs villes et villages d’origine. Le HCR a informé qu’au cours des dernières semaines, des ressortissants du Ghana, du Nigeria, de la Mauritanie et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ont été refusés par le Liberia, qui leur a demandé de se rendre dans les ambassades de leurs pays respectifs dans la capitale, Monrovia.

Alors que les combats continuaient dans l’ouest de la Côte d’Ivoire entre les forces loyalistes et les deux groupes rebelles qui ont fait leur apparition en novembre, le front nord a été relativement calme après la conclusion de l’accord de cessation des hostilités, signé le 17 octobre dernier par le Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire (rebelle) et accepté par le Gouvernement.

Cependant, un hélicoptère des forces loyalistes a attaqué mardi un village tenu par les rebelles, situé à quelques kilomètres au-delà de la ligne de front, tuant 12 civils, selon le porte-parole de la force française chargée de surveiller le cessez-le-feu.

L’attaque a été condamnée avec fermeté par le Gouvernement français, qui a renforcé récemment son dispositif militaire en Côte d’Ivoire de 1 200 à 2 500 hommes. Le porte-parole du ministère français des Affaires étangères a déclaré jeudi que la France demanderait des explications au Gouvernement ivoirien. Le MPCI a également condamné le raid et a menacé de cesser de respecter l’accord de cessez-le-feu.

Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin est arrivé vendredi à Abidjan pour aider à rechercher une solution diplomatique au conflit. Il s’agit de sa deuxième visite depuis le début du conflit.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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