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Des Libériens bloqués au Ghana

Environ 117 personnes, des Libériens pour la plupart, ont été bloqués à bord d’un navire dans le port de Tema, à 25 km à l’Est de la capitale ghanéenne, Accra, après que le capitaine du vaisseau ait refusé de lever l’ancre, a fait savoir à IRIN vendredi une source humanitaire à Accra.

Selon la source, le groupe serait composé de Libériens, dont certains avaient fui les localités de Guiglo et Danané, situées à l’ouest de la Côte d'Ivoire, où des affrontements ont eu lieu ces dernières semaines entre les rebelles et les forces loyalistes ivoiriennes.

Il y a également plusieurs Ghanéens et un Nigérian. Le groupe avait obtenu des autorités ghanéennes des documents les autorisant à voyager, et ils avaient payé leurs billets à un intermédiaire pour la traversée de trois jours à destination de la capitale libérienne, Monrovia.

L’intermédiaire, qui a disparu depuis, avait donné l’impression qu’il envoyait des sacs de riz (et non des passagers) par le navire MV Mari, ont rapporté les médias.

"On nous a fait croire que les transporteurs envoyaient des sacs de riz », a indiqué Deutsche Press-Agentur (dpa), citant Emmanuel Brown Gbatley, le directeur des opérations des lignes de frêt nordiques propriétaires du MV Mari. M. Gbatley a ajouté que le navire-cargo ne pouvait transporter plus de 20 passagers.

La source humanitaire a déclaré que le capitaine a refusé de quitter Tema, arguant que le navire n’était pas équipé pour transporter des passagers. Pour ce faire, il faudrait qu’il y ait assez d’eau, de personnel, de médicaments et de médecins, de nourriture et d’autres commodités, a-t-il souligné, ajoutant que les passagers nécessitaient des certificats d’accès à bord.

"Les certificats d’abordage des passagers, une condition courante pour voyager par bateau, peuvent être facilement obtenu auprès des autorités ghanéennes”, a précisé la source.

Des négociations sont en cours et la compagnie étudie aussi les moyens d’aider les passagers, mais cela pourrait prendre encore un ou deux jours avant qu’ils puissent enfin partir, a-t-il noté.

"En attendant, les passagers sont libres et ils font des va-et-vient pour acheter leur nourriture des marchés à proximité du navire. La préoccupation majeure est qu’ils puissent être transportés dans le respect des règles du voyage, dans des conditions appropriées et dignes », a-t-il conclu.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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