dans sa voisine, la République du Congo, a révélé l'agence. "L'absence de carte d'identité fait en sorte qu'un réfugié risque de subir des problèmes de toutes sortes, ainsi que des interrogatoires de la part des autorités", a confié Mohamed Dayri, représentant adjoint chargé de la protection au bureau régional de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés dans la capitale de la RDC,
Kinshasa.
L'agence rapporte que cette mesure "pourrait améliorer la protection de quelque 440 000 personnes dans la région". Elle vise "tous les réfugiés et
demandeurs d'asile de plus de 14 ans" dans les deux pays. Cet effort
conjoint, entrepris par l'agence et les deux gouvernements, a été lancé le 22 novembre à Kimaza, à environ 140 km à l'ouest de Kinshasa. L'agence a annoncé qu'au moins 2 000 réfugiés de la République du Congo vivant dans la ville de Kamina, en RDC, recevraient leurs cartes d'identité dans les prochains jours.
L'opération se transportera ensuite à Pointe-Noire, en République du Congo,
en décembre, avant de se poursuivre dans la ville de Lubumbashi, au sud-est de la RDC, d'indiquer l'agence.
Les deux gouvernements estiment à 330 000 le nombre des réfugiés et
demandeurs d'asile se trouvant en RDC et à 110 000, en République du Congo.
"Les Angolais composent la majorité d'entre eux, dans les deux pays",
signale l'agence. En outre, ajoute-t-elle, on compte en RDC quelque 75 000
Soudanais et 22 000 Rwandais. "La majorité des réfugiés des deux pays se trouvent dans les zones longeant les frontières avec l'Angola et son enclave du Cabinda. Une importante population de réfugiés soudanais se trouve pour sa part dans le nord-est de la RDC", précise l'agence.
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