Quatre autres partis politiques et un candidat indépendant se partagent les neuf autres sièges, selon les résultats provisoires annoncé mardi par un comité de sept juges.
Les observateurs internationaux ont affirmé que les élections ont été « honnêtes, transparentes, démocratiques et foncièrement crédibles ». Ils ont relevé « quelques problèmes mineurs, rectifiés ultérieurement, relatifs auà l'équipement électoral, à l'organisation et au processus électoral », mais ont souligné que ceux-ci n'avaient pas affecté la validité de l'élection.
Les partis de l'opposition qui ont boycotté le scrutin ont formé un groupe appelé la Coalition des Forces Démocratiques. Ils ont annoncé que leur priorité était « la fin du système du RPT et le départ du chef de l'Etat en 2003 au plus tard, conformément à la Constitution togolaise ».
A l'issue des élections présidentielles controversées de juin 1998, des négociations entre le RPT, au pouvoir, et l'opposition, avaient abouti à un accord-cadre et à l'établissement d'un comité paritaire de suivi chargé de l'application de l'accord.
Une fois la tâche du comité achevée, une commission électorale paritaire a été constituée pour organiser des législatives anticipées sur la base d'un code électoral approuvé par consensus. La Commission électorale nationale indépendante a été confrontée à un certain nombre d'impasses qui ont entravé son bon fonctionnement. La conséquence en fut qu'elle a été dissoute et remplacée par une commission de sept magistrats. Le code électoral a ensuite été amendé d'une manière unilatérale par le gouvernement, poussant ainsi les partis d'opposition signataires de l'accord à boycotter les élections.
Dans un communiqué de presse émanant de l'ambassade américaine mardi, le Gouvernement des Etats-Unis a regretté le fait que les élections n'aient pas permis une « large participation de tous les grands partis politiques ». Ceci, a-t-il noté, constitue une occasion manquée pour le développement politique et économique du Togo, ajoutant que les Etats-Unis exhortaient tous les Togolais à redoubler d'efforts en vue d'un dialogue national tout à fait inclusif.
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