L'épidémie de choléra, apparue il y a plusieurs semaines dans la province de Kasaï, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a fait
mourir 89 personnes sur les 324 cas diagnostiqués jusqu'ici dans cette
région, a rapporté lundi le Bureau de la coordination des affaires
humanitaires de l'ONU (BCAH). Le ministre de la Santé de la RDC, Mamba
Mashako, qui a mené récemment une mission d'enquête dans la région, a
annoncé que la maladie avait atteint le stade épidémique.
La majorité des cas ont jusqu'ici été décelés parmi les hommes de moins de
30 ans travaillant dans les mines de Bakamba. Du côté des femmes,
relativement peu de cas ont été signalés. Il s'agit surtout de femmes tenant des restaurants où dînent les mineurs. Par ailleurs, les enfants
représentent environ 5 pour cent des cas signalés.
M. Mashakoa a qualifié le taux de propagation du choléra de "très
inquiétant", surtout compte tenu de certains défis devant encore être
surmontés: les ressources humaines pour s'occuper de l'épidémie sont
actuellement insuffisantes et plusieurs n'avaient jamais traité cette maladie; plusieurs travailleurs sanitaires ont abandonné leurs postes par peur de la contamination, ne sachant pas comment se protéger; certaines lacunes dans le transport des patients vers les centres de santé, souvent via les transports publics, causent aussi des inquiétudes, en raison du danger de contamination, surtout dans la ville de Mbuji-Maï, où habitent 1,8
million d'habitants; en outre, les fournitures médicales actuelles seront épuisées lundi prochain.
Les choses sont aussi compliquées par la crainte que l'épidémie soit causée
par la sorcellerie: une famille soupçonnée de sorcellerie a été forcée de boire de l'eau utilisée pour laver un membre de la famille ayant perdu la vie, une soi-disant méthode pour déterminer si quelqu'un est un sorcier ou non. Or, par la suite, la famille entière a péri.
Parmi les ONG actuellement engagées sur place dans les efforts de secours, on trouve la section belge de Médecins sans frontières, Mémisa, Caritas et les Services de secours catholiques.
mourir 89 personnes sur les 324 cas diagnostiqués jusqu'ici dans cette
région, a rapporté lundi le Bureau de la coordination des affaires
humanitaires de l'ONU (BCAH). Le ministre de la Santé de la RDC, Mamba
Mashako, qui a mené récemment une mission d'enquête dans la région, a
annoncé que la maladie avait atteint le stade épidémique.
La majorité des cas ont jusqu'ici été décelés parmi les hommes de moins de
30 ans travaillant dans les mines de Bakamba. Du côté des femmes,
relativement peu de cas ont été signalés. Il s'agit surtout de femmes tenant des restaurants où dînent les mineurs. Par ailleurs, les enfants
représentent environ 5 pour cent des cas signalés.
M. Mashakoa a qualifié le taux de propagation du choléra de "très
inquiétant", surtout compte tenu de certains défis devant encore être
surmontés: les ressources humaines pour s'occuper de l'épidémie sont
actuellement insuffisantes et plusieurs n'avaient jamais traité cette maladie; plusieurs travailleurs sanitaires ont abandonné leurs postes par peur de la contamination, ne sachant pas comment se protéger; certaines lacunes dans le transport des patients vers les centres de santé, souvent via les transports publics, causent aussi des inquiétudes, en raison du danger de contamination, surtout dans la ville de Mbuji-Maï, où habitent 1,8
million d'habitants; en outre, les fournitures médicales actuelles seront épuisées lundi prochain.
Les choses sont aussi compliquées par la crainte que l'épidémie soit causée
par la sorcellerie: une famille soupçonnée de sorcellerie a été forcée de boire de l'eau utilisée pour laver un membre de la famille ayant perdu la vie, une soi-disant méthode pour déterminer si quelqu'un est un sorcier ou non. Or, par la suite, la famille entière a péri.
Parmi les ONG actuellement engagées sur place dans les efforts de secours, on trouve la section belge de Médecins sans frontières, Mémisa, Caritas et les Services de secours catholiques.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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