République centrafricaine (RCA) et du Tchad, dans le village tchadien de
Tizi, durant la nuit du 19 au 20 septembre.
Dans une déclaration lue sur les ondes de la station de radio Afrique Numéro 1, le Gouvernement tchadien a accusé la Centrafrique d'être derrière cette attaque. Il ajoutait que l'armée tchadienne avait abattu un assaillant, en a blessé un autre, en plus d'en capturer plusieurs, qui ont prétendu provenir de la ville centrafricaine de Birao, située à environ 1.000 kilomètres au
nord-est de la capitale, Bangui. "Le Tchad ne tolérera pas indéfiniment les attaques provenant de la Centrafrique", énonçait la déclaration.
L'armée centrafricaine a cependant démenti toute responsabilité dans cette attaque. "Il s'agit d'allégations sans fondement", a confié dimanche à IRIN le général Ernest Bétibangui, chef d'état-major de l'armée de la République
centrafricaine. Il a attesté que les troupes centrafricaines cantonnées à
Birao n'avaient signalé aucun mouvement suspect dans la zone.
M. Bétibangui a plutôt imputé l'attaque à des braconniers soudanais, réputés dans cette région pour leur violence. "Il s'agit sûrement de braconniers
soudanais ayant perdu leur chemin durant la saison des pluies. Ils se sont retrouvés au Tchad", dit-il. La ville de Birao est située à proximité des frontières du Tchad et du Soudan.
Ces derniers affrontements surviennent alors qu'est attendue la parution d'un rapport sur de récents heurts, document préparé conjointement par la Communauté économique et monétaire des États d'Afrique centrale (CEMAC),
l'Union africaine et une mission d'enquête de l'ONU dirigée par le président du Gabon, Omar Bongo.
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