"[Annan] est très préoccupé par la poussée de violence au Niger. Il condamne fermement toute tentative de s’emparer du pouvoir par la force ou le recours à la violence pour répondre aux griefs [et] appelle au respect strict et inconditionnel de l’ordre constitutionnel au Niger », a déclaré aux journalistes son porte-parole, Fred Eckhard.
La mutinerie a éclaté le 31 juillet à Diffa, à 1500 km à l’est de la capitale Niamey, lorsque des soldats ont pris le contrôle de leurs casernes et ont détenu plusieurs responsables civils, de la sécurité et de la défense, notamment le préfet, un député et le maire de la ville.
Les mutins réclamaient de meilleures conditions de vie et le paiement de leurs arrriérés d’indemnités. De Diffa, le mouvement s’est propagé à des garnisons plus à l’est, à N'Guigmi et N'Gourti.
Le gouvernement a décrété un état d’urgence dans la région. Il a mis aux arrêts des officiers supérieurs de l’armée, proches du défunt président Ibrahima Baré Mainassare, qui étaient soupçonnés de soutenir les mutins. Il a indiqué que la mutinerie s’était transformée en une rébellion contre l’autorité de l’Etat.
Samedi, les troupes loyalistes ont repris le contrôle de Diffa. Puis, mercredi, le gouvernement a rapporté qu’ils avaient repris le contrôle de la garnison de N’Guigmi, à 130 km plus à l’est.
Le gouvernement a également demandé aux autorités du pays voisin, le Nigeria, de lui livrer une centaine de mutins qui ont fui en franchissant la frontière, a rapporté la BBC.
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