"Actuellement, la société doit aux employés 19 mois d’arriérés de salaires et avantages sociaux, ce qui constituait le principal motif à la base des revendications ayant occasionné de leur part un arrêt de travail, du 5 au 27 mai", rapporte l’Association.
Celle-ci rappelle que les délégués syndicaux ont fait parvenir une abondante correspondance aux dirigeants de l’entreprise, invoquant que des contrats signés avec des membres du gouvernement se sont révélés préjudiciables à Gécamines, à son personnel et à l'État congolais. Les contrats en question, signés avec cinq sociétés, auraient, toujours selon l’Association, débouché sur la crise sociale et financière qui afflige maintenant l’entreprise.
L’Asadho a soutenu que des cas de conflits d’intérêts avaient été décelés, notamment lorsque certains responsables gouvernementaux, et même un ancien ministre, ont alors représenté l’une de ces entreprises.
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