Le quotidien, qui appartient au gouvernement ougandais, a précisé que les six membres de la commission judiciaire ougandaise présidée par le juge britannique expatrié David Porter a rejeté la lettre d'excuses de M. Kazini, et lui a ordonné de se présenter pour témoigner le 20 mai, faute de quoi il sera arrêté.
La commission désire entendre le témoignage de M. Kazini à propos des allégations des Nations Unies soulignant qu'il avait pillé les ressources de la RDC à l'époque où il y commandait les troupes des Forces de défense du peuple de l'Ouganda (UPDF).
M. Kazini qui, à maintes reprises, ne s'est pas présenté devant la commission, a envoyé des avocats lundi pour excuser ses absences « en raison de circonstances indépendantes de sa volonté », et a assuré la commission qu'il serait prêt à comparaître entre le 20 et le 30 mai, a rapporté 'The New Vision'.
La commission ougandaise a été établie en mai 2001 en réponse à un rapport d'un groupe d'experts de l'ONU qui a allégué qu'alors que l'UPDF serait d'abord entré en RDC en août 1998 pour des raisons d'insécurité le long de sa frontière occidentale, il a cependant profité de son statut d'autorité de facto dans tout le nord et l'est de la RDC pour tirer un profit financier du pillage des riches ressources naturelles, notamment du bois, des diamants et de l'or.
D'après 'The New Vision', M. Porter a déclaré que tout nouveau retard pourrait forcer la commission à solliciter une prorogation de son mandat, impliquant un coût énorme, juste pour entendre le témoignage de M. Kazini. La commission doit achever son enquête le 31 mai.
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