En Sierra Leone, des années de conflit ont créé des conditions propices à sa propagation, a précisé Merlin. Beaucoup de services de santé ont été détruits, ce qui n'a fait qu'augmenter les risques d'une épidémie majeure. Entre décembre 1996 et avril 1997, plus de 500 cas sévères ont été admis à l'hôpital public de Kenema, a-t-elle ajouté. Au Liberia voisin, l'insécurité continue, en particulier dans le comté de Lofa, y empêche l'accès aux populations vulnérables, a noté l'ONG.
En réponse à cette menace potentielle, Merlin, financée par la Fondation Rockefeller, effectue une étude en Sierra Leone sur les effets de la fièvre Lassa en Afrique de l'Ouest. Les résultats de l'étude seront utilisés pour appuyer le cas en vue du financement d'une approche plus intégrée vis-à-vis de la maladie.
La fièvre Lassa, une maladie virale transmise à l'être humain par un contact direct avec des rats ou avec de l'eau contaminée par l'urine des rats, est endémique en Afrique de l'Ouest où elle a tué cinq conseillers internationaux en Sierra Leone en l'an 2000. Les symptômes incluent une forte fièvre et un saignement généralisé pouvant conduire à un choc ou à la mort.
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