Le Burkina Faso a enregistré 1 368 décès des suites de la méningite sur 11 899 cas au 28 avril, avec un taux de mortalité hebdomadaire qui affiche une tendance à la baisse de l'épidémie, a rapporté lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La plupart des nouvelles infections, a rapporté récemment le ministère de la Santé, étaient du sérogroupe W135 qui a été introduit dans le pays en l'an 2000 par des pèlerins africains musulmans à la Mecque, en Arabie Saoudite. Les vaccins contre la méningite W135 existent en quantités limitées dans le monde et au prix de 35 000 à 40 000 francs CFA (47 à 53 dollars) la dose, ils sont coûteux.
L'émergence du sérogroupe W135, a indiqué l'OMS dans une mise à jour sur la maladie, a des implications majeures pour la santé publique sur le continent africain. Un programme de recherche sur cette forme de méningite a été approuvé par le ministère de la Santé, appuyé par l'Epicentre, le Centre de collaboration avec l'OMS pour la référence et la recherche sur la Méningocoque, Norvège, les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies, des Etats-Unis, et l'Association pour la Médecine préventive (AMP), a-t-elle ajouté.
La méningite au Burkina Faso a été signalée pour la première fois en janvier dans le district de Diapaga, à l'est du pays. Depuis, le ministère de la Santé a rapporté des cas dans tous les 53 districts du pays, a indiqué la Fédération. Au 11 avril, elle avait tué 1 056 personnes et infecté 8 500 dans 14 districts.
D'un autre côté au Niger, 3 518 cas, dont 308 décès, ont été rapportés au 21 avril, notamment dans les districts de Matamey (Zinder), Dakaro et Guidan-Roumdji, au sud, où des cas sont encore signalés, a informé l'OMS.
Les deux pays figurent parmi les pays ouest-africains situés dans la "zone à méningite" en Afrique qui comprend quinze pays immédiatement au sud du Sahara où des flambées épidémiques de la maladie surgissent chaque année. Les épidémies se déclarent généralement pendant la saison sèche, vers le mois de novembre, et déclinent rapidement avec l'arrivée des pluies autour du mois de juin. Des épidémies majeures se déclarent habituellement chaque 5-10 ans.
La plupart des nouvelles infections, a rapporté récemment le ministère de la Santé, étaient du sérogroupe W135 qui a été introduit dans le pays en l'an 2000 par des pèlerins africains musulmans à la Mecque, en Arabie Saoudite. Les vaccins contre la méningite W135 existent en quantités limitées dans le monde et au prix de 35 000 à 40 000 francs CFA (47 à 53 dollars) la dose, ils sont coûteux.
L'émergence du sérogroupe W135, a indiqué l'OMS dans une mise à jour sur la maladie, a des implications majeures pour la santé publique sur le continent africain. Un programme de recherche sur cette forme de méningite a été approuvé par le ministère de la Santé, appuyé par l'Epicentre, le Centre de collaboration avec l'OMS pour la référence et la recherche sur la Méningocoque, Norvège, les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies, des Etats-Unis, et l'Association pour la Médecine préventive (AMP), a-t-elle ajouté.
La méningite au Burkina Faso a été signalée pour la première fois en janvier dans le district de Diapaga, à l'est du pays. Depuis, le ministère de la Santé a rapporté des cas dans tous les 53 districts du pays, a indiqué la Fédération. Au 11 avril, elle avait tué 1 056 personnes et infecté 8 500 dans 14 districts.
D'un autre côté au Niger, 3 518 cas, dont 308 décès, ont été rapportés au 21 avril, notamment dans les districts de Matamey (Zinder), Dakaro et Guidan-Roumdji, au sud, où des cas sont encore signalés, a informé l'OMS.
Les deux pays figurent parmi les pays ouest-africains situés dans la "zone à méningite" en Afrique qui comprend quinze pays immédiatement au sud du Sahara où des flambées épidémiques de la maladie surgissent chaque année. Les épidémies se déclarent généralement pendant la saison sèche, vers le mois de novembre, et déclinent rapidement avec l'arrivée des pluies autour du mois de juin. Des épidémies majeures se déclarent habituellement chaque 5-10 ans.
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