Le procureur de la République de la Guinée-Bissau, Caetano Intchama, a émis un ordre à tous les médias la semaine dernière leur interdisant de publier toute information émanant de la Liga Guineense dos Direitos Humanos (LGDH - Ligue guinéenne des droits de l'homme), ont indiqué à IRIN lundi des sources humanitaires dans la capitale, Bissau.
Le vice-président de la ligue, Joao Vaz Mane, a déclaré que "l'imposition de la censure constituait un nouveau pas par le procureur Caetano Intchama, en vue de réduire au silence la LGDH », a rapporté ce lundi l'agence de presse portugaise LUSA.
L'organisation des droits de l'homme projette d'organiser une manifestation mardi à Bissau, pour protester contre une série d'actions entreprises contre la ligue par les autorités, notamment la récente issue d'une affaire devant le tribunal, ont indiqué des sources humanitaires. Deux responsables de la LGDH ont été jugés coupables par un tribunal à Bissau jeudi d'une accusation de « manque de respect présumé » à l'égard de M. Intchama au cours d'une enquête en rapport à une malversation de fonds, a rapporté LUSA.
Amnesty International a déclaré au début de février que les militants des droits de l'homme et les opposants politiques en Guinée-Bissau sont confrontés à « un assaut soutenu » contre leurs activités.
Le vice-président de la ligue, Joao Vaz Mane, a déclaré que "l'imposition de la censure constituait un nouveau pas par le procureur Caetano Intchama, en vue de réduire au silence la LGDH », a rapporté ce lundi l'agence de presse portugaise LUSA.
L'organisation des droits de l'homme projette d'organiser une manifestation mardi à Bissau, pour protester contre une série d'actions entreprises contre la ligue par les autorités, notamment la récente issue d'une affaire devant le tribunal, ont indiqué des sources humanitaires. Deux responsables de la LGDH ont été jugés coupables par un tribunal à Bissau jeudi d'une accusation de « manque de respect présumé » à l'égard de M. Intchama au cours d'une enquête en rapport à une malversation de fonds, a rapporté LUSA.
Amnesty International a déclaré au début de février que les militants des droits de l'homme et les opposants politiques en Guinée-Bissau sont confrontés à « un assaut soutenu » contre leurs activités.
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