Des employés de l’agence qui ont récemment visité les camps ont constaté que les réfugiés à Dakhla, un camp dans le désert, vivent sans financement suffisant et sans aide alimentaire régulière, en raison des intervalles dans les contributions des donateurs «à l’un des problèmes de réfugiés les plus anciens et les plus difficiles que la communauté internationale a eu à traiter», a rapporté le HCR.
Elle a indiqué qu’une mission conjointe interinstitutionnelle de l’ONU qui a rendu visite aux réfugiés en février a rapporté qu’ils survivaient à peine. « Leurs besoins en aide alimentaire de base pour 2001 n’ont été satisfaits que d’une façon irrégulière à cause des interruptions fréquentes de la chaîne alimentaire », a affirmé Laura Lo Castro, coordinatrice en chef du HCR pour l’aide alimentaire, qui a visité les camps.
Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui faisait également partie de la délégation, a fourni de la farine, des lentilles, de l’huile végétale et du sucre, selon la disponibilité des stocks. La fourniture de viande, de légumes et de fruits ne s’inscrit pas dans les normes de l’aide globale de l’ONU, a-t-il ajouté, et ces produits doivent être achetés par les réfugiés qui ont les moyens de les payer.
Le Haut Commissaire pour les réfugiés, Ruud Lubbers, a indiqué devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 7 février que les souffrances des réfugiés saharaouis étaient inacceptables.
[consulter http://www.unhcr.ch/cgi-bin/texis/vtx/home pour lire le rapport complet du HCR]
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