L'ancien parti au pouvoir, le Parti africain pour l'indépendance en Guinée et au Cap-Vert, et le Parti de la résistance de la Guinée-Bissau, ont déclaré qu'ils allaient appuyer le plan dans l'intérêt de la stabilité politique et dans "l'intérêt supérieur de la nation", a ajouté Lusa.
M. Nhasse a présenté son plan au parlement mercredi, en présence de diplomates, pour un débat cette semaine des 102 législateurs. Lusa a ensuite rapporté que M. Nhasse, qui a pris ses fonctions en décembre 2001, a déclaré que le plan était "un instrument noble et supérieur pour mettre en oeuvre un pacte entre le Parti de la rénovation sociale et le peuple guinéen".
Le document de 30 pages appelle à des élections municipales dans le courant de cette année, les premières en 28 années d'indépendance du pays. Il a aussi plaidé en faveur d'un dialogue politique, social et économique "entre les représentants des forces politiques et ceux de la société civile", dans la marche du gouvernement en vue de faire reculer la pauvreté.
La Guinée-Bissau est passée d'une crise politique à une autre depuis une rébellion de l'armée en juin 1998, qui a finalement conduit au renversement du président Joao Bernardo Vieira. En outre, depuis son arrivée au pouvoir en l'an 2000, le Parti de la rénovation sociale était à couteaux tirés avec les groupes de l'opposition, certains ayant appelé à maintes reprises à la démission du président de la nation, Kumba Yala. Celui-ci a renvoyé le chef de la diplomatie et le premier ministre le 21 novembre et le 3 décembre 2001. Egalement en décembre, M. Yala a annoncé qu'un putsch a été déjoué, et le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, avait appelé les hommes politiques "à continuer à résoudre leurs différences à travers le dialogue et dans le cadre de la constitution".
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