démocratie (RCD-Goma) a réfuté les accusations selon lesquelles lui ou ses
alliés rwandais auraient participé à des massacres et des inhumations
collectives près de la ville de Kisangani, au nord-est de la République
démocratique du Congo (RDC).
" Ces accusations sont infondées et fausses, " a répondu à IRIN ce jeudi, le porte-parole adjoint du RCD-Goma, Jean-Pierre Lola Kisanga.
Dans un communiqué publié lundi, l'Association africaine de défense des
droits de l'homme (ASADHO) a accusé le RCD-Goma et les soldats rwandais
d'avoir perpétré d'importants massacres de civils alors qu'ils
s'affrontaient - ou prétendaient s'affronter - avec les milices Mayi Mayi dans les environs de la troisième ville de RDC. L'ASADHO a également fait
état de la découverte de nombreux charniers et a vérifié l'existence de cinq d'entre eux.
" L'ASADHO appelle le RCD-Goma et le Rwanda, en tant que puissance
occupante, à s'abstenir de la logique de représailles contre des civils sans
défense respectant ainsi leurs obligations en vertu des Conventions de
Genève et des Accords de cessez-le-feu signés en juillet 99 à Lusaka, "
lisait-on. L'association lance aussi un appel aux organisations humanitaires
pour qu'elles apportent une aide aux populations de la région.
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