Vingt-deux nouveaux cas suspectés font l’objet d’une enquête au Gabon, a indiqué l’OMS dans son quinzième bulletin sur l’épidémie d’Ebola dans le nord-est du Gabon et de l’autre côté de la frontière, dans la République du Congo.
Elle a ajouté qu’une équipe internationale d’experts de l’Ebola était opérationnelle au Congo, dans la capitale gabonaise, Libreville, et à Makokou, dans la province d’Ogooué-Ivindo, oú se situent les régions affectées au Gabon. Des discussions sont en cours au Gabon avec les autorités nationales et provinciales au sujet du retour de l’équipe à Mekambo, l’une des régions affectées.
L’équipe a été transférée de Mekambo à Makokou à cause de l’hostilité des villageois qui ont insisté pour effectuer les rites culturels sur les victimes de l’Ebola, en dépit des tentatives de l’équipe médicale de mettre fin aux pratiques.
L’Ebola est transmis par un contact direct avec les sécrétions des personnes infectées. Il n’existe pas traitement et, entre 50 et 90 pour cent des victimes en meurent.
Au 7 janvier, le bilan des décès atteignait 25 (18 au Gabon, 7 au Congo), tandis que 34 cas confirmés ont été enregistrés (21 au Gabon, 13 au Congo), a rappelé l’OMS dans son quatorzième bulletin d’information.
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