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Les experts de l'Ebola ne sont pas encore retournés à Mekambo

L'équipe internationale d'experts de l'Ebola , qui ont été temporairement transférés de Mekambo, dans la province d'Ogooué-Ivindo, dans le nord du Gabon, à cause de l'hostilité des villageois il y a une semaine, devait réexaminer la situation mardi à Libreville, la capitale, a annoncé la Fédération Internationale de la Croix-Rouge (FICR).

Une équipe médicale de la FICR qui est retournée d'une mission d'évaluation dans la région lundi, devait faire devant la réunion d'examen un point d'information sur ses constatations, avant que la décision du retour ne soit prise, a indiqué mardi à IRIN Andrei Neacsu, un porte-parole.

"L'équipe - Emilien Fouda et Annie Boma - a constaté que les habitants étaient plus réceptifs, mais qu íls hésitaient encore à accepter le retour des experts internationaux. Mais les 32 bénévoles de la FICR et les autorités locales continuent à conseiller les habitants et à agir comme médiateurs. Nous espérons que les experts seront bientôt en mesure de retourner", a déclaré M. Neacsu.

L'Organisation mondiale de la santé a indiqué le 9 janvier que l'équipe, qui s'emploie avec les autorités locales à contenir une épidémie de fièvre hémorragique Ebola au Gabon et dans la République du Congo voisine, a été transférée pour des raisons de sécurité de Mekambo à Makokou, qui se trouvent toutes les deux au Gabon.

Les responsables de la FIRC au Gabon ont souligné que la décision a été motivée par l'hostilité locale survenue lorsque les experts ont tenté de faire cesser des rites traditionnels d'enterrement, tels que la toilette des corps des défunts, dans le but d'empêcher la propagation de la maladie.

Détecté il y a environ deux mois, l'Ebola a fait 25 morts au Gabon et au Congo jusqu'à la semaine dernière. Trente-quatre cas confirmés au total ont été enregistrés, tandis que 231 autres personnes ont été identifiées pour contrôle, a ajouté l'OMS. Il est transmis par un contact direct avec des sécrétions des personnes infectées. Il n'existe pas de traitement et, entre 50 et 90 pour cent des victimes en meurent.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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