rapport la situation des droits de l'homme en République centrafricaine
(RCA).
Dans ce rapport publié le 2 janvier, M. Annan dénonce l'existence de graves
atteintes aux droits de l'homme perpétrées, entre autres, par des membres en
uniforme. Des cas d'exécutions extrajudiciaires, de détentions arbitraires,
de perquisitions inopportunes, de détentions illégales et la " précarité des conditions " de détention ont été signalées au Bureau d'appui des Nations
Unies pour la consolidation de la paix en RCA, le BONUCA.
Le Secrétaire général de l'ONU a déclaré que la section des droits de
l'homme du BONUCA avait reçu de nombreuses plaintes concernant l'obligation selon laquelle les citoyens de RCA souhaitant prendre l'avion doivent
préalablement demander une autorisation de sortie du territoire. Ces autorisations, délivrées par la Commission conjointe d'enquête judiciaire,certifient que la personne souhaitant voyager n'a pas participé à la tentative du coup d'Etat de mai 2001.
Sur la scène politique, le dialogue de réconciliation nationale prévu à la
suite de la tentative avortée du coup d'Etat, n'a pas encore eu lieu, en
partie à cause des enquêtes judiciaires ouvertes dans le cadre de la tentative de putsch, a indiqué M. Annan.
Le Secrétaire général de l'ONU a qualifié la situation politique de "
précaire " depuis le mois de mai et il a indiqué qu'elle s'était détériorée
après le départ du chef d'état-major de l'armée du pays, le général François
Bozizé, démis de ses fonctions en octobre dernier.
Cependant, M. Annan a encouragé le président Ange-Félix Patassé dans ses
efforts en vue de promouvoir la réconciliation nationale et a accueilli avec
satisfaction les initiatives prises par le gouvernement centrafricain pour
accorder une amnistie générale à Bozizé et à ses partisans. Un mandat
d'arrêt a été délivré contre le général Bozizé en novembre, suite à la
découverte d'une cache d'armes à son domicile.
Les autorités de la RCA ont affirmé la participation de Bozizé dans une
tentative de coup d'Etat qui a entraîné une reprise des hostilités. Bozizé
s'est enfui dans la ville de Sarh au sud du Tchad emmenant avec lui environ
300 de ses partisans armés. Depuis lors, ses partisans qui sont restés en
RCA se sont affrontés à plusieurs reprises avec les forces gouvernementales.
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