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Négociations autour d’un protocole sur les pêcheries vers février, soutient un journal

Les négotiations entre le Sénégal et l’Union européenne (UE) autour d’un nouveau protocole sur les pêcheries pourraient reprendre en février, a informé jeudi le quotidien pro-gouvernemental ‘Le Soleil’. Le mois dernier, les deux parties n’étaient pas arrivées à un accord concernant le protocole, qui est lié à un Accord sur les pêcheries datant de 1980, permettant aux vaisseaux de l’UE de pêcher dans les eaux sénégalaises.

Le nouveau protocole remplacerait celui signé en 1997, arrivé à échéance le 31 décembre 2001 après avoir été prorogé de sa date initiale d’expiration en avril. Une nouvelle extension de trois mois devait être appliquée si les négociations sur le nouveau protocole n’étaient pas concluantes, selon l’UE.

Aucun accord n’a été conclu à l’issue des dernières négociations qui se sont déroulées à la mi-décembre car les autorités sénégalaises attendaient les résultats d’une étude sur l’impact de l’Accord sur les pêcheries qui n’est pas encore achevée, a souligné l’UE.

Toutefois, toujours selon l’UE, les autorités sénégalaises ont établi de nouvelles conditions pour l’extension de trois mois. Celles-ci ont été rejetées par l’institution européenne qui était d’avis qu’elles ne devrait être décidées que dans le contexte d’un nouvel accord plutôt que dans celui de l’extension de trois mois, a affirmé l’UE dans un communiqué le 21 décembre.

‘Le Soleil’ a signalé que les domaines clé de l’achoppement entre les deux parties englobent les zones de pêche et le temps nécessaire à la reconstitution des bancs de pêche.

L’UE a informé qu’elle avait payé 48 millions d’euros au Sénégal (43 millions de dollars) en guise de compensation financière dans le cadre du protocole qui a expiré.

Cependant, le Fonds mondial pour la nature [Worldwide Fund for Nature] a affirmé que les navires de l’Union européenne constituent une menace pour les bancs de pêche du Sénégal car ils désirent augmenter leurs prises de 60 pour cent. La BBC a rapporté que selon les habitants locaux, l’excès de pêche par les chalutiers européens est une menace pour les moyens d’existence et même pour les vies des pêcheurs locaux. A mesure que les bancs de pêche diminuent, a-t-elle expliqué, ils sont forcés à aller plus loin en haute mer oú un autre danger les guette: les vaisseaux illégaux éteignent souvent leurs lumières la nuit pour éviter d’être repérés, ce qui accentue le risque de collision avec les chalutiers sénégalais, plus petits.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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