L’Association a invité le gouvernement à revenir sur la décision qu’elle a qualifiée d’”anti-démocratique”, et a exhorté la société civile et la communauté internationale à intervenir.
L’interdiction, décidée lors d’une réunion du gouvernement, est le résultat d’un rapport du ministre de l’Intérieur, Cheyakh Ould Ely, indiquant que les activités du parti nuisaient à l’unité nationale et incitaient à l’intolérance, a rapporté mercredi Radio Mauritanie, une station d’appartenance étatique.
Le dirigeant de l’AC, Messaoud Ould Belkheir a récusé les accusations. La BBC a rapporté, en le citant, que l’interdiction était un “exemple typique de l’absence de démocratie sous un régime dictatorial qui ne tolère pas des opinions opposées aux siennes” L’AC est le troisième parti interdit par le gouvernement mauritanien en deux ans.
Les actions de l’AC, a précisé la BBC qui cite M. Ould Belkheir, interviennent en réponse à l’esclavage qui, d’après les groupes de défense des droits de l’homme, existe toujours en Mauritanie même s’il a été interdit officiellement.
La population de la Mauritanie est constituée de trois grands groupes: les Maures ‘blancs’; leurs anciens esclaves et les descendants de ces derniers, connus sous le nom de Haratin ou Maures ‘noirs’; et d’autres Africains noirs appartenant à des ethnies que l’on trouve également au Mali et au Sénégal voisins.
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