Rédigés en octobre par des experts régionaux et par le Centre des Nations Unies de Prévention du Crime International, la déclaration et le plan d'action engagent les pays ouest-africains à prendre des initiatives urgentes en 2002-2003 contre le trafic des êtres humains. Les pays sont encouragés à échanger des informations entre eux et avec l'ONU, à créer de nouvelles unités spéciales pour combattre cette pratique, à établir des équipes spéciales qui feront un rapport annuel au Secrétariat de la CEDEAO, et à entraîner les officiers de la douane, de l'immigration et du corps judiciaire à cet égard.
"En Afrique de l'Ouest, le trafic des personnes est un crime qui prolifère. La participation du crime organisé a accru cette croissance et a multiplié le nombre des citoyens souffrant de cette pratique. Le crime s'attaque aux plus vulnérables, les femmes, les enfants, les plus pauvres et les moins instruits », précise l'ONU.
D'après l'ONU, il existe deux principaux types de trafic: celui des enfants, qui sont utilisés comme domestiques ou comme travailleurs agricoles ; et celui des femmes et des enfants, utilisés dans l'exploitation sexuelle, principalement à l'extérieur de la région.
Les ministres ont recommandé l'adoption de la déclaration et du plan d'action par la vingt-cinquième session ordinaire des Chefs d'Etat de la CEDEAO, qui se tient les 20 et 21 décembre à Dakar.
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