"L'équipe se trouve sur le site de l'épidémie, et repère activement les cas suspectés et les contacts. Elle établit aussi une unité d'isolement et mène une campagne d'éducation des communautés locales visant à prévenir l'exposition au virus », a confirmé l'OMS lundi.
Dans l'objectif de minimiser une propagation possible en République démocratique du Congo (RDC), voisine, les contrôles aux frontières des deux pays ont été renforcés. « Les autorités congolaises ont renforcé les mesures de contrôle sanitaire à la frontière du Gabon pour prévenir des infections transfrontalières », a indiqué la PANA qui citait mardi un officiel de la santé à Libreville, la capitale du Gabon.
Une femme de la RDC, soupçonnée d'être infectée du virus Ebola, est arrivée en fin de semaine dans le district de Mbomo en RDC, en provenance de Mekambo, dans l'est du Gabon, ce qui a poussé les autorités locales à dissuader les habitants de Mbomo de visiter le Gabon.
Une ceinture de prévention sanitaire a été mise en place sur une zone de 200 km entre Mbomo, à Cuvette-Ouest, et Sangha, où une équipe de surveillance a mené une enquête. Mbomo et Sangha se trouvent dans un parc national, a précisé la PANA.
Il y a une semaine, l'OMS a informé que c'est la quatrième épidémie au Gabon depuis 1994. La maladie avait alors tué plus de 20 personnes. Quelque 66 personnes sont mortes durant une autre épidémie en 1996. L'Ebola est l'une des maladies virables les plus mortelles, qui abouti au décès dans 50 à 90 pour cent des cas. Le virus est transmis par le contact direct avec le sang et avec les sécrétions des personnes ou des primates infectés.
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