L’agence de l’ONU a indiqué qu’une équipe de deux ONG, de MSF-Belgique et d’EPICENTRE, est arrivée dans la capitale gabonaise, Libreville, pour rejoindre les experts internationaux déjà dans le pays. "L’Equipe de Réponse Rapide a rencontré le ministre de la Santé mardi et a assisté dans les dernières dispositions concernant l’organisation et la coordination de la riposte”, a informé l’OMS jeudi. “Des réunions techniques avec du personnel militaire et sanitaie ont eu lieu le 12 décembre pour organiser les équipes, le programme et les outils de travail”.
Elle a aussi indiqué jeudi qu’une équipe conjointe gabonaise et internationale partait sur le terrain.
Les victimes de l’épidémie pourraient être mortes après avoir consommé de la viande de singe, selon la presse, qui citait le gouvernement mercredi. Les personnes décédées incluent 11 membres d’une même famille. Le Gabon, qui a lancé un appel à l’aide internationale, a mis en quarantaine la province affectée, Ogooué-Ivindo. Il a aussi mis en garde la population contre la consommation de gibier.
L’OMS a rappelé qu’il s’agit de la quatrième épidémie d’Ebola au Gabon. La première s’est produite en 1994 et a fait 20 morts. Lors de l’épidémie de 1996, 66 personnes au moins ont péri. L’Ebola est l’une des maladies virales les plus mortelles, qui abouti à la mort dans 50 à 90 des cas. Le virus est transmis par le contact direct avec le sang et les sécrétions des personnes infectées ou de primates, a expliqué l’OMS.
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