Les détentions du chef de l'opposition, Yawovi Agboyibo, et du président du syndicat des étudiants togolais, Hounjo Mawudzuro, pour avoir critiqué le régime en place représente un exemple des violations constantes des droits de l'homme au Togo depuis 30 ans, a dénoncé Amnesty. Elle a exhorté la France, le plus gros donateur du Togo, à utiliser la visite actuelle d'une semaine de M. Eyadéma en France pour faire pression en vue de leur remise en liberté, a rapporté la BBC mardi.
M. Agboyibo, ancien président de l'Association des avocats du Togo, purge actuellement une peine de six mois de prison pour diffamation contre le premier ministre Mensan Kodjo. Il a été condamné en août pour avoir accusé M. Kodjo d'association avec une milice armée responsables d'assassinats lorsqu'il était directeur général du port de Lomé en 1998. M. Mawudzuro a été emprisonné au début de ce mois pour avoir accusé la police paramilitaire de torture lorsqu'elle l'avait détenu en septembre.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions