Moukhatar Wawa Dahab. L'homme, le général François Bozizé, vit à Sahr, près de la frontière entre le Tchad et la RCA, en compagnie d'un nombre indéterminé d'hommes, a affirmé M. Wawa Dahab. " Il n'est pas dans une prison, il n'est pas dans un trou ", a-t-il ajouté.
Le Tchad a fondé sa décision de ne pas livrer M. Bozizé sur l'article 46 de la constitution, qui interdit l'extradition des réfugiés politiques, bien que l'ancien chef militaire ne soit pas techniquement un réfugié politique, selon M. Wawa Dahab.
Il a affirmé que les autorités tchadiennes étaient disposées à permettre au groupe de rester au Tchad jusqu'à ce qu'une issue positive soit trouvée.
Il y a des négociations et des pourparlers " au plus haut niveau, entre le président Deby [Tchad] et le président Ange-Félix Patassé de la [RCA] ", a ajouté le porte-parole. Pour le moment, la priorité principale du Tchad est la protection de M. Bozizé et de son groupe, a ajouté M. Wawa Dahab.
M. Bozizé, accusé d'avoir participé au coup d'état manqué à la fin du mois de mai, a été relevé de ses fonctions de chef d'état major des forces armées le 26 octobre.
La commission d'enquête sur la tentative de coup d'état avait émis un mandat d'arrêt contre lui le 2 novembre, et le lendemain, des combats ont éclaté à Bongui entre les troupes gouvernementales et celles loyales à l'ancien chef d'état major des forces armées. Le gouvernement de la RCA a accusé l'ancien president, André Kolingha d'avoir fomenté le coup d'état avorté, qui a abouti à plusieurs jours de combats au cours desquels plusieurs personnes sont mortes et des milliers d'autres ont été déplacées.
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