1. Accueil
  2. East Africa
  3. Burundi

L'Afrique du Sud sera sollicitée pour les troupes de protection

A sa sortie d'un sommet de cinq nations sur le Burundi, le médiateur Nelson Mandela a informé jeudi qu'il demanderait au président Thabo Mbeki de l'Afrique du Sud d'envoyer rapidement au Burundi des troupes spéciales de protection afin que les exilés politiques puissent retourner dans leur pays au début de la semaine prochaine, a rapporté Associated Press.

Des hommes politiques exilés sont supposés participer au gouvernement de transition qui devra être formé le 1er novembre. La force entièrement burundaise, composé d'un nombre égal de soldats hutus et tutsis, n'a pas encore été mise sur pied pour protéger les politiciens et pour veiller sur les établissements étatiques. C'est la raison pour laquelle l'Afrique du Sud et trois autres pays africains sont actuellement considérés en vue de l'établissement immédiat de l'unité de sécurité.

M. Mandela a déclaré que le sommet de Pretoria était convenu que la force entièrement burundaise, dont la formation fut l'une des pierres d'achoppement dans le travail de préparation d'une installation en douceur du gouvernement de partage du pouvoir, assurerait son mandat de protection une fois que le calme aura été établi par la force sud-africaine. Reuters a rapporté que le gouvernement du Burundi et les groupes hutus d'opposition étaient en désaccord quant au fait d'inclure ou non les rebelles hutus dans la force.

M. Mandela a indiqué qu'en dépit des 400 millions de dollars d'annonces de contribution des pays donateurs une fois qu'un gouvernement de transition aura été installé et un cessez-le-feu déclaré, les dirigeants du Burundi ne paraissaient plus pressés de mettre fin à la guerre civile de huit ans qui a ravi plus de 200 000 vies, a rapporté AP.

Participaient au sommet de jeudi, convoqué pour résoudre les clivages entre le gouvernement et les rebelles, les présidents du Burundi, du Congo, de l'Ouganda et de la Tanzanie ; ainsi que les représentants du Ghana, de la Libye, du Malawi et du Rwanda. Les principaux groupes hostiles au gouvernement, les Forces pour la défense de la démocratie et le Front national de libération assistaient à la réunion. Aucun d'eux n'avait signé en août 2000 l'accord de paix d'Arusha sur le Burundi.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join