Des agences de presse ont rapporté que la zone sanitaire de Katana avait été particulièrement affectée et que les autorités ont exprimé leur inquiétude concernant leur aptitude à contenir la propagation de la maladie, en raison d'un manque sérieux de vaccins. L'OMS a fourni 30 000 doses de vaccin et
1 000 doses de chloramphénicol huileux, mais il faudrait administrer un vaccin supplémentaire à une plus grande population cible. Les autorités sanitaires locales ont indiqué que
300 000 doses de vaccin seraient nécessaires, et ont mis en garde contre les graves difficultés logistiques rencontrées pour le transport des patients aux centres médicaux, où ils peuvent bénéficier d'une attention médicale appropriée.
Le Comité de secours international collabore avec l'OMS et avec les autorités sanitaires en vue de contrôler l'épidémie, et a conduit une campagne de vaccination sélective auprès des écoliers et du personnel médical dans les zones affectées. Les autres mesures entreprises sont la mobilisation de la communauté, l'éducation sanitaire et la formation des travailleurs de la santé. Les symptômes de l'infection de la méningite méningocoque incluent la léthargie, le délire, le coma et/ou des convulsions. Les enfants peuvent tomber malades sans malaise soudain et sans raidissement de la nuque.
D'après l'OMS, la méningite méningocoque est la seule forme de méningite bactérienne qui produit des épidémies. Les plus importantes épidémies de méningite méningocoque dans le monde surviennent dans les pays sub-sahariens, dans la « ceinture de la méningite » qui va de l'Ethiopie, à l'est, jusqu'au Sénégal à l'ouest.
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