En septembre, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), appuyé par le Rwanda, avait rejeté une offre semblable, arguant qu'il s'agissait d'un promesse vaine visant soit à saper l'économie locale soit à courtiser les Congolais dans le territoire tenu par les rebelles.
Les magistrats, les fonctionnaires publics, les travailleurs de la santé et les enseignants dans le territoire contrôlé par les mouvements rebelles n'ont pas été payés par l'Etat depuis plus de trois ans, depuis que la guerre a éclaté en août 1998.
M. Karudi a démenti d'autre part les informations selon lesquelles Kinshasa n'a pas payé certains employés publics sur son propre territoire. « Tous les employés publics sont rémunérés à la fin de chaque mois », a-t-il assuré. « Ils peuvent se plaindre de la valeur de leur salaire mais c'est là une autre question ». Les enseignants congolais sont payés dix dollars par mois par l'Etat (en plus de quelques allocations), tandis que les fonctionnaires publics perçoivent entre 20 et 30 dollars par mois.
Une délégation gouvernementale devait voyager par avion mercredi à Gbadolite afin de discuter des détails sur la manière dont les paiements peuvent être effectués.
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