« Tout sera réglé à Pretoria », a préconisé Berhanu Dinka, président du comité de suivi de la mise en œuvre du processus de paix au Burundi, devant des journalistes dimanche à Arusha, en Tanzanie.
L'une des lois importantes que le comité devait examiner à l'occasion de sa réunion à Arusha concerne l'amnistie pour les personnes accusées de crimes politiques. L'autre est relative au génocide et aux crimes contre l'humanité. Le comité a rapporté lundi que les lois, vitales pour l'application de l'accord de paix du 28 août 2000, n'avaient pas été révisées par le gouvernement du Burundi. Les autres questions non résolues sont l'établissement d'une force spéciale de protection qui se chargerait de garder les institutions étatiques et les personnalités politiques, Hutues pour la plupart, à leur retour d'exil. L'unité est censée être en place avant l'installation le 1er novembre du gouvernement intérimaire de trois ans qui, si l'on en croit M. Dinka, aura lieu à la date prévue.
Assisteront au sommet de jeudi le président du Burundi, Pierre Buyoya, qui représentera le Groupe des 10 partis pro-tutsis, et le président désigné, Domitien Ndayizeye, qui représentera le Groupe des 7 partis pro-hutus. Le président gabonais, Omar Bongo, qui a reçu récemment M. Buyoya et le dirigeant des Forces pour la défense de la démocratie (rebelles), Jean-Bosco Ndayikengurukiye, sera également présent.
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