Les réfugiés de la République centrafricaine (RCA), qui avaient fui en République démocratique du Congo (RDC) à l'issue de la tentative de putsch à la fin du mois de mai de cette année, sont en assez bonne condition, a indiqué lundi à IRIN un représentant du Programme alimentaire mondial de l'ONU.
« Il n'y a aucun problème en terme de malnutrition, et très peu de problèmes en terme de santé », a-t-il confirmé.
Les réfugiés, a poursuivi le fonctionnaire, ont fui la capitale Bangui avec quelques économies au moins, et se sont débrouillés pour acheter quelques produits sur les marchés locaux. D'autre part, il existe encore un bon échange commercial entre Bangui et Zongo, de l'autre côté du fleuve Oubangui, tandis que les réfugiés ou les membres de la famille demeurés dans la RCA continuent de traverser le fleuve.
Toutefois, a précisé le fonctionnaire, il est fort probable que les réfugiés, civils et militaires, ne seront pas bienvenus à Bangui dans un futur proche, et cette situation risque de se prolonger pendant plusieurs mois encore. Des membres du groupe Yakoma hésitent beaucoup à retourner, de peur de représailles en raison de leur appartenance au même groupe ethnique que le chef présumé du putsch et ancien dirigeant militaire de la RCA, André Kolingba.
A Bangui, le couvre-feu est toujours en vigueur, et les forces dépêchées par le leader libyen Moammar Gaddafi pour aider les forces loyales au président de la RCA, Ange-Félix Patassé, continuent de garder le palais présidentiel.
Alors qu'on ignore le nombre exact des réfugiés, le PAM estime qu'il est plus près de 15 000 que de 25 000, comme cela avait été évoqué auparavant. Le PAM a établi un bureau local à Zongo pour garantir une meilleure aide aux réfugiés de la RCA. L'aide alimentaire est planifiée pour six mois. Le PAM a déjà acheté sur le marché local 250 tonnes de maïs et 19 tonnes d'huile de palme. D'autres marchandises doivent arriver de Kinshasa.
A Zongo, le HCR et ses ONG partenaires transfèrent les réfugiés des écoles et d'autres bâtiments publics vers un centre temporaire de transit. Des refuges collectifs et des centres de cuisine ont été mis en place pour eux tandis que les préparatifs sur le nouveau site, Mole, ainsi que les travaux sur la route entre les localités, sont sur le point d'être achevés. Le HCR et les partenaires améliorent aussi la piste d'atterrissage à Zongo pour pouvoir accueillir de plus grands avions de ravitaillement.
L'ONG humanitaire internationale MSF-France a distribué des bâches imperméables pour abriter les réfugiés, et opère une clinique mobile qui effectue des visites régulières sur des sites le long du fleuve Oubangui.
« Il n'y a aucun problème en terme de malnutrition, et très peu de problèmes en terme de santé », a-t-il confirmé.
Les réfugiés, a poursuivi le fonctionnaire, ont fui la capitale Bangui avec quelques économies au moins, et se sont débrouillés pour acheter quelques produits sur les marchés locaux. D'autre part, il existe encore un bon échange commercial entre Bangui et Zongo, de l'autre côté du fleuve Oubangui, tandis que les réfugiés ou les membres de la famille demeurés dans la RCA continuent de traverser le fleuve.
Toutefois, a précisé le fonctionnaire, il est fort probable que les réfugiés, civils et militaires, ne seront pas bienvenus à Bangui dans un futur proche, et cette situation risque de se prolonger pendant plusieurs mois encore. Des membres du groupe Yakoma hésitent beaucoup à retourner, de peur de représailles en raison de leur appartenance au même groupe ethnique que le chef présumé du putsch et ancien dirigeant militaire de la RCA, André Kolingba.
A Bangui, le couvre-feu est toujours en vigueur, et les forces dépêchées par le leader libyen Moammar Gaddafi pour aider les forces loyales au président de la RCA, Ange-Félix Patassé, continuent de garder le palais présidentiel.
Alors qu'on ignore le nombre exact des réfugiés, le PAM estime qu'il est plus près de 15 000 que de 25 000, comme cela avait été évoqué auparavant. Le PAM a établi un bureau local à Zongo pour garantir une meilleure aide aux réfugiés de la RCA. L'aide alimentaire est planifiée pour six mois. Le PAM a déjà acheté sur le marché local 250 tonnes de maïs et 19 tonnes d'huile de palme. D'autres marchandises doivent arriver de Kinshasa.
A Zongo, le HCR et ses ONG partenaires transfèrent les réfugiés des écoles et d'autres bâtiments publics vers un centre temporaire de transit. Des refuges collectifs et des centres de cuisine ont été mis en place pour eux tandis que les préparatifs sur le nouveau site, Mole, ainsi que les travaux sur la route entre les localités, sont sur le point d'être achevés. Le HCR et les partenaires améliorent aussi la piste d'atterrissage à Zongo pour pouvoir accueillir de plus grands avions de ravitaillement.
L'ONG humanitaire internationale MSF-France a distribué des bâches imperméables pour abriter les réfugiés, et opère une clinique mobile qui effectue des visites régulières sur des sites le long du fleuve Oubangui.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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