Une délégation de 10 législateurs et responsables du gouvernement a quitté
Bujumbura jeudi pour se rendre à Bruxelles où elle espère convaincre les personnalités politiques burundaises en exil de rentrer dans leur pays avant la mise en place du gouvernement de transition prévue le 1er novembre, a rapporté l'agence de presse burundaise Net Press.
Les délégués - des parlementaires, des responsables du Ministère du processus
de paix et des journalistes - doivent rencontrer des députés en exil tels que Jean Minani, chef de file de la faction externe du FRODEBU, et Leonard
Nyangoma, ancien ministre de l'intérieur.
D'autres personnalités politiques exilées se sont montrées réticentes à
rentrer au Burundi tant qu'une unité de protection spéciale n'est pas mise en place pour assurer leur sécurité. Le retard que connaît la mise sur pied de cette unité fait planer un doute sur la date d'inauguration du gouvernement transitoire. Il est prévu que le Comité de suivi de l'application du processus de paix burundais, actuellement réuni à Arusha, en Tanzanie, discute de ce problème ainsi que d'autres sujets. Il est déjà convenu que la force sera composée à part égale d'employés tutsis et hutus. Cependant, aucune décision n'a été encore prise sur l'ampleur de cette unité, sur son
mode de sélection et sa formation.
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