centrafricaine, qui a sollicité 95 millions de dollars pour assister
d'urgence et réhabiliter les personnes déplacées, a rapporté mardi la
Commission américaine des réfugiés (USCR).
L'organisation a signalé que les conditions humanitaires étaient difficiles dans de nombreux secteurs de Bangui, la capitale centrafricaine, au lendemain des violences causées par la tentative de coup d'Etat de mai. Les personnes ayant fui la ville sont estimées entre 60 000 et 80 000.
"Les dommages causés par les pluies torrentielles et les inondations ont
aggravé la situation," a rapporté la Commission. De nombreuses familles
déplacées ont été touchées par les fortes pluies avant de pouvoir trouver un abri, a-t-elle ajouté. Les habitants des quartiers environnants et des villes voisines se sont efforcés de procurer de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments aux personnes déplacées. Les agents humanitaires sont préoccupés par le fait que les conditions de promiscuité risquent de provoquer des épidémies de choléra, de malaria ou de méningite. D'autre part, les personnes qui sont rentrées chez elles ont trouvé leurs maisons "pillées, incendiées ou détruites" a signalé le Comité International de la Croix-Rouge.
Au début de 2001, la RCA produisait relativement peu de réfugiés ou de
personnes déplacées à l'intérieur du pays, a rapporté USCR, tandis qu'elle
accueillait environ 55 000 réfugiés des pays limitrophes.
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