La force de maintien de la paix est une des deux options présentées par la
délégation pour ramener la stabilité dans le pays. L'autre mesure proposée
consiste à envoyer une mission - dont les membres seraient issus des quatre
pays - pour protéger les personnalités politiques devant rentrer d'exil, a
rapporté Radio Burundi. Cependant, le ministre de la défense, le général de
division Cyrille Ndayirukiye, aurait déclaré que cela n'intéressait pas les
quatre pays de participer.
Néanmoins, le président nigérian Olusegun Obasanjo a demandé aux députés de son pays d'approuver le déploiement de casques bleus nigérians au Burundi, a rapporté la semaine dernière l'AFP. Dans une lettre adressée à la chambre haute de l'assemblée nationale du Nigeria, le sénat, M. Obasanjo a expliqué
que sa requête était la conséquence des efforts déployés par les dirigeants africains, notamment par l'ancien président sud-africain et le médiateur actuel pour la paix au Burundi, Nelson Mandela, afin de faire cesser la guerre civile burundaise.
Le comité militaire, présidé par le général Lusse Yan de la Force de défense nationale sud-africaine, s'est rendu au Burundi à la requête de M. Mandela. Quelques dirigeants politiques burundais ont exprimé leur opposition face au déploiement d'une force de maintien de la paix.
Le Burundi est en guerre depuis 1993. Toutes les parties civiles et
politiques en conflit ont accepté de signer un cessez-le-feu en août 2000.
Dans le cadre d'un accord de partage du pouvoir, un gouvernement transitoire doit être mis en place le 1er novembre. Toutefois, les deux principaux mouvements rebelles, les Forces pour la libération nationale et les Forces pour la défense de la démocratie, n'ont pas ratifié l'accord de paix d'Arusha.
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