l'intérieur de leur pays suite aux combats entre les troupes loyalistes et les forces hostiles au gouvernement, a rapporté la Commission américaine des réfugiés (USCR) dans un rapport sur sept nations publié le 2 octobre. Ce chiffre comprend environ 380 000 personnes réparties sur 210 sites de déplacés et environ 200 000 personnes vivant chez des amis, de la famille ou bien seules sans aucune aide.
Un responsable sanitaire burundais s'est déclaré préoccupé par le fait que les camps de réfugiés étaient devenus des terrains de prédilection pour la propagation du VIH en raison des viols et de la destruction des structures familiales.
Environ 50 000 personnes - en majorité des Hutus - se sont enfuies
temporairement de chez elles lorsque des rebelles ont attaqué leurs quartiers dans la périphérie de Bujumbura en février dernier, et ont cherché refuge dans des sites répartis dans la capitale ou chez des amis et de la famille.
La plupart des familles sont rentrées chez elles après plusieurs jours ou
semaines, a rapporté la Commission. Elle a ajouté qu'entre 30 000 et 40 000 autres personnes avaient fui les affrontements entre les rebelles et les troupes gouvernementales dans les provinces centrales du pays en avril dernier, et que 15 000 habitants du sud-est du Burundi avaient également quitté leurs habitations au cours des trois premiers trimestres de l'année.
"Des milliers de personnes ont sans doute été déplacées mais elles n'ont pas été recensées," a indiqué le rapport.
[Pour plus d'informations, consulter le site www.refugees.org]
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