Au Niger, les autorités ont annoncé vendredi la dissolution de deux groupes islamistes: l'Association pour l'éducation et la culture islamiques (ACEI) et l'Organisation islamique du Niger (OIN), dont les dirigeants ont été appréhendés mercredi pour avoir appuyé les attaques.
Les deux chefs de file, le président de l'ACEI, Cheikh Imam Younous et le secrétaire général de l'OIN, Boubacar El-Hadj Issa, ont été relaxés vendredi. Ils ont été arrêtés à cause d'une lettre que M. Younous avait adressée à l'ambassade américaine à Niamey, la capitale du Niger, dans laquelle il stipulait que les attaques étaient le résultat de la politique étrangère des Etats-Unis, a rapporté Radio France Internationale (RFI). Il a aussi déclaré que ses disciples étaient prêts à prendre les armes pour défendre Ossama Ben Laden, le principal suspect aux yeux des américains, puisque Washington ne dispose d'aucune preuve contre lui, selon RFI. La station de radio a indiqué que l'ambassade des E.U. et les bureaux des organisations internationales étaient actuellement en alerte rouge à Niamey.
Depuis le Mali, l'AFP a informé que la police recherchait un militant islamiste suspect, Mohammed Abedine Traoré en rapport avec les attaques. L'AFP a rapporté que, d'après des sources policières, elles ont reçu une lettre écrite par M. Traoré à l'Association malienne pour l'unité et le progrès de l'islam (AMUPI), menaçant d'attaquer des installations américaines. L'agence de presse française a cité le secrétaire général de l'AMUPI, El Hadj Mahmoud Dicko selon lequel la coïncidence entre le moment de l'envoi de la lettre et les attentats aux Etats-Unis était troublante.
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